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Titre Un avenir pour l'idée de progrès
Auteur Gilles Cazanave, Robert Korb
Mir@bel Revue Administration
Numéro no 273, mars-avril 2022 Une société de progrès ?
Page 16-19
Résumé Venue en Occident par l'histoire de la philosophie, l'idée de progrès bégaierait-elle, que la réalité des transformations de l'histoire s'imposerait, sociétales comme technique et scientifique. Il est plusieurs acceptions du futur désirable, il n'est qu'un sens au progrès, celui de la personne humaine. La société de progrès est celle du vivre mieux, de l'envie de vivre, qui se révèle devoir être une société des droits de l'homme et de la démocratie ; c'est une société tirée de celle de la connaissance, soit de l'éducation et de la culture, de la formation et de la recherche.Mieux appréhender des acceptions raisonnables du progrès. Cela est su de longue date, le développement durable ne se résume pas à la croissance de la production des biens et services. Le développement durable a été l'objet dès les années 1990 à l'ONU de l'indice du développement humain, et plus récemment à l'OCDE d'un ensemble de 80 ratios et d'enquêtes, ce qui est beaucoup. Une meilleure combinaison de ces outils, dont ceux français, sera opportune, comme leur présentation au Parlement. « L'état annuel de la France » doit, comme en Allemagne, être éclairé par son progrès.Un meilleur emploi de la notion de progrès. Question de méthode, pour que la démarche de progrès soit d'un cout marginal très faible, et aisément fléchable. Une articulation est à concevoir entre les évaluations de politiques publiques et celles du progrès. Le rôle cadre des collectivités locales, incubateurs territoriaux ; la place des entreprises nationales, notamment industrielles, vecteurs du progrès technique et social : les intervenants publics méritent chacun attention, parmi lesquels les grands opérateurs de l'État. Une approche par le progrès (mesurable chez le bénéficiaire de la politique publique) peut décider des contrats d'objectif et de performance conclus avec eux. Il est les situations plus nombreuses, sans lien avec un service public, où la quête d'un progrès technique, par l'ingénieur, par le dirigeant s'il lui est distinct, se lira en comptabilité, avec l'accroissement du résultat, sa distribution aux actionnaires, peut-être l'abaissement du prix de vente, voire l'augmentation des salaires. Les bénéfices du progrès. Une antienne connue, mais qui ici vivra mieux ? un choix à opérer. L'idée de progrès est neutre.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ADMI_273_0016 (accès réservé)