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Titre Indian Sociology and Anthropology Between a Decolonising Quest and the West
Auteur Thiago P. Barbosa
Mir@bel Revue Revue d'histoire des sciences humaines
Numéro no 41, 2022 Le Sud des sciences sociales
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 181-211
Résumé Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) a été créé à Dakar en réponse à la création parallèle d'un conseil de recherche en sciences sociales pour l'Afrique subsaharienne par la Division des sciences sociales de l'UNESCO. Les deux organismes représentent des politiques concurrentes de régionalisation des sciences sociales. L'UNESCO, en tant qu'organisation intergouvernementale, opérait par le biais de représentants gouvernementaux et prévoyait d'organiser la coopération entre les conseils de recherche régionaux existants depuis le siège de Paris. Le CODESRIA représente une initiative autonome des universitaires en matière de collaboration régionale et de mise en réseau transrégionale depuis la base. L'histoire de ces politiques institutionnelles mettent en lumière les conflits relatifs à la question de savoir qui dirige le cours des sciences sociales internationales en période de décolonisation. Elles offrent également une compréhension plus globale du développement de ces domaines. Grâce au conseil européen de la recherche qui visait à créer un dialogue Est-Ouest par-delà le fossé de la guerre froide, nous pouvons constater des intérêts communs et un dialogue tacite entre le "Sud global" et l'"Est".
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This paper analyses the scientific knowledge production of Indian anthropologist/sociologist Irawati Karve (1905-1970) against the backdrop of India's decolonisation. I shed light on her efforts to engage with internationally validated social scientific knowledge and to adapt it to local and national questions and traditions of inquiry. Through an analysis of her work's reception, which includes sharp criticism by Louis Dumont, I discuss how Karve's efforts were restricted not only by an international system of validation majorly influenced by scholars in centres in the global North, but also by the pervading colonial legacy of anthropology. Thinking with Karve's case as an example of a double bind between nationalising/indigenising impulses in the creation of scientific knowledge and global inequalities in the geopolitics of international science, I reflect on the difficult position occupied by sociologists and anthropologists in the global South in response to the quest of decolonising knowledge.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/rhsh/7670