Titre | Higher Education in Italy | |
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Auteur | Maddalena Colombo, Luca Salmieri | |
Revue | Revue d'histoire des sciences humaines | |
Numéro | no 41, 2022 Le Sud des sciences sociales | |
Rubrique / Thématique | Géographies académiques |
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Page | 285-306 | |
Résumé |
L'objet principal de nos analyses critiques est le système d'enseignement supérieur italien, un ensemble de 97 universités (69% d'universités publiques et 31% d'universités non publiques accréditées) et quelques programmes professionnels post-secondaires. Ce système a historiquement été considéré comme centralisé et corporatif. Dans cet article, nous souhaitons à la fois présenter les principales composantes du système et débattre de manière critique des transformations majeures qui ont conduit à un mélange d'autonomie et de concurrence interne au cours des trente dernières années. Compte tenu de la nature élitiste de son organisation dans le passé, l'enseignement supérieur italien repose toujours sur une séparation rigide entre les domaines d'études, ce qui le rend moins efficace pour promouvoir la réussite scolaire (un défaut mis en évidence par les taux élevés d'abandon universitaire) et des caractéristiques corporatives profondément ancrées qui ne parviennent pas à compenser son sous-financement structurel. Les réformes récentes ont profondément redessiné le paysage selon les principes du New Public Management, encouragé une plus grande autonomie des universités et favorisé une approche de régulation quasi-marchande basée sur l'évaluation de la qualité, les carrières axées sur la performance et l'évaluation quantitative de la recherche. Nous présentons et discutons ces sujets, en considérant leurs effets sur la gouvernance et la gestion, ainsi que sur les étudiants, les activités de recherche et la profession universitaire. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The key object of our critical analyses is the Italian higher education system, a set of 97 universities (69% state and 31% accredited non-state universities) and a few post-secondary vocational programmes. This system has historically been considered centralised and corporative. In this paper, we aim to both outline the main components of the system and critically debate major transformations that have led to a mix of autonomy and internal competition in the last thirty years. Given the elitist nature of its organisation in the past, Italian higher education is still based on a rigid separation between fields of study, making it less effective at promoting educational success (a shortcoming evidenced by high rates of university dropout) and deeply embedded corporative characteristics that are unable offset its structural underfunding. Recent reforms have profoundly redesigned the landscape according to New Public Management principles, promoted greater university autonomy, and fostered a quasi-market regulation approach based on quality assessment, performance-driven careers, and the quantitative evaluation of research. We present and discuss these topics, considering their impact on governance and management as well as on students, research activities, and the academic profession. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/rhsh/7764 |