Titre | Three Decades of US Intervention in the Mediterranean Region: Limits of the Counterterrorism Approach to Stabilization | |
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Auteur | Amin Tarzi | |
Revue | Confluences Méditerranée | |
Numéro | no 123, hiver 2022 Sécurité en Méditerranée : acteurs et stratégies | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Sécurité en Méditerranée : acteurs et stratégies |
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Page | 99-110 | |
Résumé |
Les intérêts stratégiques américains ont toujours occupé une
place cruciale dans l'évolution des rapports de force au Moyen-Orient et plus généralement dans la grande périphérie sud
de l'Europe. Les atouts stratégiques de cette région – réserves
d'hydrocarbures ; position stratégique reliant l'Europe, l'Asie et
l'Afrique ; contrôle des routes maritimes – ont toujours suscité
une attention particulière à Washington, justifiant le soutien
multiforme apporté à un certain nombre d'alliés dans cette
région. Jusqu'aux années 1970, l'engagement régional américain
se décline sur trois lignes d'efforts : diplomatique, défense et
développement (3D approach), organisés autour de 2 points
d'appui : Israël et le Golfe persique. Le renversement du Shah
et l'invasion de l'Afghanistan par les Soviétiques changent la
donne. L'apparition de mouvances armées, adoptant des modes
opératoires terroristes et se réclamant d'interprétations radicales
de l'islam, donne désormais la priorité aux opérations de contre-terrorisme. L'Afrique du Nord est progressivement intégrée à la
stratégie régionale américaine. La « sécuritisation » des politiques
d'assistance et des alliances s'accélère avec le 11 septembre. La
lutte contre les organisations terroristes internationales devient
l'axe structurant de l'engagement américain dans une région
« Sud » dont la géographie épouse les contours de l'évolution
des organisations terroristes internationales. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Strategic interests of the United States always had a critical impact
on the evolution of the balance of power in the Middle East and
more generally in Europe's vast southern periphery. The strategic
assets of this region – hydrocarbon reserves; strategic position
linking Europe, Asia, and Africa; control of maritime routes – have
always drawn particular attention in Washington, justifying the
multifaceted support provided to a number of allies in this region.
Until the 1970s, the American commitment to the region follows
three lines of effort: diplomatic, defence and development
(3D approach), structured around two main points of support:
Israel and the Persian Gulf. The overthrow of the Shah and the
invasion of Afghanistan by the Soviets changed the situation.
The appearance of armed movements, adopting terrorist modus
operandi and promoting radical interpretations of Islam, have
since then given priority to counter-terrorist operations. North
Africa was gradually integrated to the US regional strategy. The
“securitization” of aid policies and alliances have accelerated
with 9/11. The fight against international terrorist organisations
has become the structuring axis of American engagement in the
“South”; a region geographically defined by the evolutions of
international terrorist organisations. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_123_0100 (accès réservé) |