Titre | La statue amazonienne, du Brésil à Paris. Épilogue pour une comédie archéologique | |
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Auteur | André Delpuech, Stéphen Rostain, Magdalena Ruiz Marmolejo, Cristiana Barreto, Caroline Hamon | |
Revue | Gradhiva : revue d'anthropologie et de muséologie | |
Numéro | no 35, 2023 Les vies longues de la maison | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 196-216 | |
Résumé |
Le musée du quai Branly – Jacques Chirac conserve une grande statue de pierre rapportée d'Amazonie par le comte de Castelnau en 1847. À peine débarque-t-elle en France qu'elle fait l'objet d'un scandale au Brésil. Certains dénoncent les inexactitudes du récit de l'explorateur, d'autres vont jusqu'à publier une pièce de théâtre comique suggérant que l'objet ne serait pas un artefact archéologique amérindien mais un faux sculpté par un maçon brésilien. Malgré son succès en France, l'authenticité de la statue a été jusqu'à récemment mise en doute. Cet article cherche à dissiper cette incertitude. L'histoire de la sculpture et des écrits la concernant est ici décryptée et l'analyse des stigmates permet de retracer son existence mouvementée. Cette recherche autorise à avancer que l'objet est bien d'origine amérindienne, vraisemblablement du Nord-Ouest amazonien. Une attribution culturelle et chronologique plus précise reste en l'état impossible. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The Quai Branly – Jacques Chirac Museum holds a large stone statue brought back from Amazonia by the Count of Castelnau in 1847. After its arrival in France, it was the subject of a scandal in Brazil. Some criticized the inaccuracies of the explorer's account, while others go so far as to publish a play suggesting that the object was in fact a fake carved by a Brazilian mason, and not an Amerindian archaeological artifact. Despite its success in France, the authenticity of the statue was until recently questioned. This papers tries to resolve this uncertainty. The history of the sculpture and the writings concerning it has been deciphered. The analysis of the traces allows a reconstruction of the eventful. Their work permits them to advance that the object is indeed of Amerindian origin, probably from the Amazonian Northwest. More precise cultural and chronological attribution remains impossible. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/gradhiva/7121 |