Titre | La construction de la figure du maire résistant comme « chef du peuple » : les mairies communistes de Bologne et Reggio Emilia à la Libération. Giuseppe Dozza (1945-1966) et Cesare Campioli (1945-1962) | |
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Auteur | Virgile Cirefice | |
Revue | Histoire@Politique | |
Numéro | no 34, janvier-avril 2018 Guérillas et contre-insurrections en Amérique latine et aux Caraïbes, de la guerre froide à nos jours | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Résumé |
Dozza et Campioli, maires de Bologne et de Reggio-Emilia de la Libération jusqu'au milieu des années 1960, incarnent la puissance municipale du parti communiste italien. Construisant leur légitimité sur une double appartenance, à la fois communiste et résistante, ils insistent sur leur volonté de favoriser l'éclosion d'une pratique politique novatrice. S'appuyant sur la résistance qu'ils entendent prolonger politiquement et symbolisant l'opposition aux gouvernements démocrates-chrétiens, les deux élus exercent leur fonction de façon originale, à mi-chemin entre un édile traditionnel et un « chef du peuple », à la tête du mouvement social. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
As mayors of Bologne and Reggio-Emilia from the Liberation until the mid-1960s, Dozza and Campioli embodied the municipal power of the Italian Communist Party. They built their legitimacy on a twofold legacy as both communists and members of the Resistance, insisting on their desire to usher in a new way of doing politics. Relying on their experience in the Resistance, which they sought to carry on politically, and symbolizing opposition to successive Christian-Democratic governments, the two politicians performed their job in original fashion. Half town councilor, half “leader of the people”, they positioned themselves at the forefront of the social movement. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/histoirepolitique/8984 |