Titre | Quand le train des élections séquentielles déraille : Retour sur la fabrique d'une Assemblée sans majorité en 2022 | |
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Auteur | Bernard Dolez, Annie Laurent | |
Revue | Revue Française de Science Politique | |
Numéro | vol. 72, no 4, juillet-août 2022 Élections françaises 2022 (I) | |
Rubrique / Thématique | Note de recherche |
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Page | 563-581 | |
Annexes | Graphiques, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | élections législatives institutions politiques majorité politique mode de scrutin résultats électoraux vie politique | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Résumé |
Pour la première fois depuis l'adoption du quinquennat et l'inversion du calendrier électoral, les élections législatives de 2022 n'ont pas offert au président de la République élu une majorité stable pour gouverner. Le premier tour a vu l'apathie électorale gagner les électeurs d'Emmanuel Macron et, contrairement à 2017, les candidats d'Ensemble n'ont bénéficié au second tour d'aucune dynamique électorale, comme le montre l'analyse des duels qui ont opposé la majorité présidentielle à la NUPES ou au RN. Faut-il pour autant brûler – ou amender – le modèle des « honeymoon elections », forgé par Matthew S. Shugart et Rein Taagepera ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
For the first time since the adoption of the five-year presidential term and the reordering of the electoral calendar (which places legislative elections right after the presidential election), the 2022 legislative elections failed to give the president of the Republic a stable majority with which to govern. The first round of the elections saw electoral apathy affecting voters for Emmanuel Macron and, contrary to what happened in 2017, candidates running under the Ensemble banner (a coalition that brings together the parties of the presidential majority) did not benefit from any electoral momentum in the second round, as evidenced when analyzing the results of the duels between the candidates of the presidential majority and those of either the NUPES (a broad left-wing electoral alliance) or the Rassemblement National (a far-right-wing party). Does this mean that we need to discard — or perhaps amend — the “honeymoon elections“ model developed by Matthew S. Shugart and Rein Taagepera ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFSP_724_0563 (accès réservé) |