Titre | De la difficulté de concilier lutte noire pour l'égalité et aspirations olympiques : Lee Evans et les Jeux de Mexico (1968) | |
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Auteur | François-René Julliard | |
Revue | Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique | |
Numéro | no 158, juillet-août-septembre 2023 (Dé)politiser les Jeux olympiques | |
Rubrique / Thématique | DOSSIER |
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Page | 35-46 | |
Résumé |
Cet article propose de retracer l'apprentissage et l'itinéraire militants de l'ancien champion olympique et recordman du monde du 400 mètres, Lee Evans, sur une période brève mais importante pour lui, qui aboutit aux Jeux de Mexico (1968). Evans fait partie des athlètes impliqués dans la mobilisation des étudiants-athlètes noirs du San Jose State College, avant de défendre le projet d'un boycott noir des Jeux. Ses engagements ne vont pas sans déchirements face au coût personnel qu'ils représentent, et ces contradictions culminent à Mexico. Au lendemain du célèbre poing levé de Tommie Smith et John Carlos sur le podium du 200 mètres, Evans, vainqueur du 400 mètres, arbore brièvement le béret des Black Panthers et lève le poing sur le podium avant que l'hymne des États-Unis ne retentisse. Il refuse cependant d'assumer, sur le moment, la dimension politique de son geste. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article retraces the apprenticeship and militant itinerary of former Olympic champion and 400-meter world record-holder Lee Evans, over a brief but important period for him, culminating in the Mexico Games (1968). Evans was one of the athletes involved in the mobilization of black student-athletes at San Jose State College, before advocating a black boycott of the Games. For him, these commitments were not without their own inner contradictions, which culminated in Mexico City. The day after Tommie Smith and John Carlos famously raised their fists on the 200-meter podium, Evans, winner of the 400-meter race, briefly wore a Black Panther beret and raised his fist on the podium before the U.S. anthem rang out. At the time, however, he refused to accept the political dimension of his gesture. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/chrhc/22468 |