Titre | Agir pour l'environnement… Oui, mais lequel ? | |
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Auteur | Clément Dillenseger | |
Revue | Carnets de géographes | |
Numéro | no 17, 2023 Géographies du travail | |
Rubrique / Thématique | Carnets de recherches |
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Résumé |
Si l'on sait généralement pour qui l'on travaille ainsi que pour quoi et pourquoi, la question est assez peu posée de savoir « pour où » l'on travaille, ni « avec et depuis où ». Quels sont les espaces, en amont et aval, qui rendent notre travail possible ou qui le légitiment ? Après avoir proposé l'hypothèse conceptuelle du « travail métabolique », je présente les différentes échelles et les différents rapports aux territoires induits lors des ramassages bénévoles de déchets à Lyon, Vienne et Athènes. J'analyse, de façon critique, que si ces ramassages permettent des rapports à quelques espaces bien précis et qu'ils entraînent effectivement une sensibilisation « à l'environnement », ils se contentent de décrire le « problème des déchets » à l'échelle mondiale et n'autorisent pas une appropriation des « territoires du déchet » à l'échelle urbaine. En cela, ils perpétuent une ignorance territoriale quant au fonctionnement urbain. La sensibilisation à cet environnement aterritorial empêche la mise en discussion des systèmes locaux de gestion des déchets. Cette absence de territorialisation de l'environnement conduit à une politisation très partielle et incomplète de la question des déchets. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
We usually know for whom, for what and why people work... but we never ask « for where » and « with where » we actually work. What are the upstream and downstream spaces that make our work possible ? After justifying the conceptual hypothesis of « metabolic work », I present different scales and different relations to space that accompany volunteer clean-up actions in Lyon, Vienna and Athens. I critically analyse that these actions, if they produce an effective relation to the environment, only make the planetary scale the relevant scale to deal with the « waste problem ». The clean-up actions don't allow people to know and understand, at the urban scale, that the problem of waste is not only its presence in public space, but also the way it is managed and produced. In this sense, we speak of territorial ignorance and we believe that this form of ignorance hinders any serious political discussion on waste. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/cdg/9706 |