Titre | Des quotidiens faits de travail et de « bons plans » | |
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Auteur | Hannah Berns | |
Revue | Carnets de géographes | |
Numéro | no 17, 2023 Géographies du travail | |
Rubrique / Thématique | Carnets de recherches |
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Résumé |
Aussi multiples que le sont les classes populaires, il semblerait que le travail reste une constante des quotidiens de ces fractions dominées de la population. Au même titre qu'il était intrinsèquement lié à la définition de la classe ouvrière, il est abordé ici comme un levier de distinction et de définition des groupes qui composent, aujourd'hui, les classes populaires. Le quotidien des femmes, plus précisément, s'organise alors généralement entre travail domestique et travail rémunéré formel ou informel. Au-delà des différentes formes qu'il recouvre, le travail des femmes issues des classes populaires semble aussi marquer leur espace du quotidien. L'article interroge donc la façon dont ces femmes parviennent à produire et à mobiliser un espace de vie qui réponde aux impératifs de leur subsistance. La recherche repose sur une approche méthodologique « par le bas » déployée à Charleroi, une ville belge désindustrialisée. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Despite the diversity of the current working classes, work remains a constant in their daily lives. Just as it was intrinsically linked to the definition of the classical working class, it is still a defining characteristic of the groups that make up the working classes today. Women's daily lives, in particular, are often structured around a combination of domestic work and formal or informal paid work. The article examines how working-class women produce and mobilise a living space that meets their subsistence needs. The research is based on a 'bottom-up' methodological approach deployed in Charleroi, a deindustrialised Belgian city. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/cdg/8673 |