Titre | La démocratie américaine et l'esclavage | |
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Auteur | Pauline Peretz | |
Revue | Histoire@Politique | |
Numéro | no 51, septembre-décembre 2023 Écrire l'histoire politique aujourd'hui | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Aux États-Unis, l'histoire de l'esclavage et l'histoire des Africains-Américains ont longtemps été tenues à l'écart du récit national. Elles ont été racontées et écrites par des Africains-Américains au sein d'institutions noires. En 2019, un groupe de journalistes et d'historiens ont voulu placer l'esclavage au centre du récit de la démocratie américaine et proposer en même temps une autre datation de sa fondation que 1776, année de la Déclaration d'indépendance : 1619, date de l'arrivée des premiers esclaves dans ce qui allait devenir les États-Unis. Le 1619 Project avait l'ambition de forcer les Américains à repenser la contradiction entre démocratie et esclavage, et d'établir une généalogie entre esclavage et racisme institutionnel. Cette proposition historiographique a créé de fortes polémiques mais aussi de très sains débats entre historiens. Le contre-récit proposé n'est pourtant pas le seul autre récit possible. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In the United States, the history of slavery and the history of African-Americans have long been kept out of the national narrative. They were told and written by African-Americans within black institutions. In 2019, a group of journalists and historians placed slavery at the center of the narrative of American democracy and simultaneously proposed a different date for its founding than 1776, the year of the Declaration of independence: 1619, the year the first slaves arrived on the shores of what was to become the United States. The 1619 Project's ambition was to force Americans to reflect upon the contradiction between democracy and slavery, and to establish a genealogy between slavery and systemic racism. This historiographical proposal has generated a great deal of controversy, as well as healthy debates among historians. But this counter-narrative should not be held as the only possible alternative. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/histoirepolitique/16050 |