Titre | Traduction et psychanalyse : traducteur ou interprète ? | |
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Auteur | Simone Rozenberg | |
Revue | Revue française d'études américaines | |
Numéro | no 18, novembre 1983 L'anglais américain. Aspects de la traduction littéraire. | |
Rubrique / Thématique | II - Aspects de la traduction littéraire. Aspects of literary translation |
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Page | 12 pages | |
Résumé |
L'activité du traducteur met en jeu des facteurs à la fois conscients et inconscients, et relève, comme toute autre, d'une approche psychanalytique. Peut-elle prendre appui sur la méthode interprétative du psychanalyste ? L'école freudienne suggère que la Traumdeutung, dans laquelle Freud traduit en termes clairs la langue de l'inconscient pourrait constituer un modèle pour le traducteur. Jung, au contraire, distingue la langue de la communication, basée sur l'emploi des signes, des symboles du rêve, porteurs des métamorphoses de la libido. Il revendique pour le langage les vertus de l'ambiguïté mercurielle, et met en garde tout interprète contre l'ambition d'une traduction exhaustive. Toute médiation véritable se situe entre deux obscurs. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The translator's technique is based both on conscious and unconscious grounds, and, as any other, is relevant of a psychoanalytical approach. Can it rely on the psychoanalyst's method ? The freudian school suggests that the Traumdeutung, in which Freud translates the language of the unconscious into clear terms, could provide the translator with a model. Jung sets the signs of language, used for communication, apart from the dream — symbols, embodying the transformations of libido. He advocates the virtues of ambiguous language and warns interpreters against any pretence at exhaustive translation. Any genuine mediation works between two shadowy zones. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/rfea_0397-7870_1983_num_18_1_1151 |