Titre | Mots et concepts politiques : impérialisme culturel ? | |
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Auteur | Marie-France Toinet | |
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Revue | Revue française d'études américaines |
Numéro | no 24-25, mai 1985 L'impérialisme culturel américain ? | |
Page | 12 pages | |
Résumé |
En 1975, le 1/3 des publications des savants français étaient rédigées en anglais. La domination de l'anglais est-elle sans importance pour le développement scientifique des pays non-anglophones, pour le progrès scientifique tout court ? Des exemples tirés des sciences politiques (fédéralisme, état, électeur) montrent que le sens des mots découle d'une conception politique sur-déterminée par l'environnement idéologique. Emprunter un mot, c'est emprunter un concept, plus même, une vision du monde. Si le pluralisme linguistique est source d'enrichissement, le monopole linguistique aboutit non seulement à une éventuelle perte d'identité nationale mais à un appauvrissement de la culture scientifique. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
In 1975, 1/3 of the publications by French scholars were written in English. What is thé implication of the domination of the English language for the scientific development of non-English-speaking countries, and more generally, for scientific progress ? Examples drawn from political science (federalism, state, voter /elector) show that the meanings of words are derived from a conception of politics determined by the ideological environment. To borrow a word is to borrow a concept and, beyond, a Weltanschauung. If language pluralism is a source of enrichment, language monopoly results not only in a possible national loss of identity but also in a poorer scientific culture. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/rfea_0397-7870_1985_num_24_1_1205 |