Titre | Réflexions sur l'expérience littéraire et le pouvoir critique aux Etats-Unis, ou les Nouveaux avatars du pragmatisme | |
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Auteur | Edouard Morot-Sir | |
Revue | Revue française d'études américaines | |
Numéro | no 34, novembre 1987 La philosophie américaine. | |
Page | 20 pages | |
Résumé |
Dans une première partie, l'auteur, s'inscrivant en faux contre le stéréotype de l'Amérique matérialiste, insiste sur l'existence d'« une conscience originale de la littérature» étroitement associée à la philospohie américaine qui est pragmatiste et dont le mot-clef est recherche. Après avoir passé en revue les thèmes de cette recherche et les problèmes qu'elle pose aux philosophes et aux critiques, l'auteur conclut que le terme « littérature » recouvre tous les aspects de l'activité cultu relie et qu'il faudrait en fait plutôt parler de « politique » de la littératue. Ce que l'auteur illustre en faisant l'historique d'un demi-siècle de pensée américaine. La philosophie, débordée par la science, se voit supplanter par la littérature et la critique, et le critique devient le maître à penser. L'histoire de la critique récente s'achève avec le déconstructionnisme qui conduisait tout droit à l'autodestruction de la critique, sans le retour en force de la philosophie — ou, plus exactement de l'anti-théorisme du dernier avatar du pragmatisme américain : le néo-pragmatisme. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
In the first part, the author rejects the current European idea of American materialism and insists on a certain American « consciousness of literature », which is closely linked to American pragmatic philosophy, and of which the key-word is « research ». The author then examines the themes and problems of this research, concluding that as the term « literature » covers all aspects of cultural activity, one should speak metaphorically of a « politics » of literature rather than a « philosophy », and that politics itself is a universal practice of literature.
The second part, which illustrates the first, is a historical analysis of half a century of American thought. Philosophy has retreated in the face of the attacks of science ; literature and criticism have replaced it and taken up the cudgels for humanism. The critic has assumed an overwhelming intellectual and cultural prestige. The different critical movements are examined, one of the most recent Deconstructionism, being a most powerful phenomenon which could logically imply the self-destruction of criticism. However a reaction is taking place ; an anti-theoretical neo-pragmatism has emerged and constitutes a major new tendency. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/rfea_0397-7870_1987_num_34_1_1293 |