Titre | « Linguisters on the prairie » | |
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Auteur | François Brunet | |
Revue | Revue française d'études américaines | |
Numéro | no 37, juillet 1988 Les aventuriers du langage. | |
Rubrique / Thématique | Des mots sur la prairie |
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Page | 29 pages | |
Résumé |
Sur la prairie de J.F. Cooper, le lecteur est sans cesse convié, fût-ce au détriment de l'action, à des festins polémiques où s'affrontent des interprétations divergentes du monde ; les divers personnages se définissent, entre autres caractères, par leurs spécialités herméneutiques. Simples digressions d'un auteur « scolastique » ? En précisant les objets de la polémique et les capacités propres de chaque interprète — qui reflètent leurs positions sociales — , et en scrutant le rôle de la polémique dans la fiction et ses liens avec la narration didactique typique du romance, cet article, issu d'un travail collectif sur le rapport entre littérature et société dans l'œuvre de Cooper, évalue le profit littéraire de la polémique. On suggère ici que la prairie est surtout une scène où Cooper déploie, un peu à la manière de Rabelais, l'épaisseur d'un espace social et linguistique déjà historié, accomplissant ainsi la mission d'une « renaissance » littéraire américaine. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
On J.F. Cooper's prairie, the reader is constantly invited, albeit to the detriment of the plot, to polemical feasts wherein differing interpretations of the world are confronted ; the characters are defined, among other features, by their hermeneutical specialties. Mere digressions on the part of a « scholastic » author ? By identifying the objects of the polemics and the faculties peculiar to each interpreter — which reflect their social status — and by examining the fictional role of these polemics and their ties to the didactic narrative typical of « romance », this article, which stems from collective research on the relationship between literature and society in Cooper's works, seeks to assess the literary benefit of such polemics. We suggest what the prairie is above all a stage whereupon Cooper unfolds, somewhat in the style of Rabelais, the layering of an already storied social and linguistic space, thus fulfilling the mission of an American literary « Renaissance ». Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/rfea_0397-7870_1988_num_37_1_1325 |