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Titre Les grèves de 1933 à 1941 : un facteur de transformation des relations industrielles
Auteur Patrick Chaskiel
Mir@bel Revue Revue française d'études américaines
Numéro no 42, novembre 1989 Métamorphoses littéraires du quotidien.
Rubrique / Thématique
Hors thème
Page 10 pages
Résumé En décembre 1941, les syndicats et le patronat américains acceptent de ne pas recourir à la grève ou au lock-out pendant la durée de la guerre. Cet accord symbolise la fin d'une phase déterminante de l'histoire des relations industrielles, ouverte en 1933. Entre ces deux dates, les grèves ne présentent certes pas de caractère uniforme selon les industries, mais elles constituent cependant un des moyens par lequel se réalisent à la fois la restructuration des organisations ouvrières et leur implantation dans les grandes entreprises. A travers ce processus, les grèves conduisent à révéler des clivages essentiels entre les différentes composantes du syndicalisme tout comme elles tendent à concentrer les oppositions entre les différentes forces sociales impliquées dans et par leur déroulement.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais In December 1941, American unions and management agreed on a no-strike /no-lock-out pledge for the duration of the war. This clause represented the end of a decisive period of the history of industrial relations, which had begun in 1933. Between these two dates, strikes had shown no uniform aspect in industries, but they had been a means to achieve restructuring of unionism, the latter being thus often recognized in big firms. Through this process, strikes revealed some essential splits in organized labor, as they tended to emphasize oppositions between the social forces directly or indirectly involved in their course.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/rfea_0397-7870_1989_num_42_1_1380