Contenu de l'article

Titre Promised land and wasteland in John Wideman's recent fiction
Auteur Jacqueline Berben-Masi
Mir@bel Revue Revue française d'études américaines
Numéro no 48-49, avril-juillet 1991 La terre américaine.
Page 12 pages
Résumé Bien que peu de Noirs américains aient été propriétaires des champs qu'ils cultivaient, leurs poètes et romanciers entendirent l'appel lyrique du mythe des pionniers. Si l'Afro-Américain était décalé par rapport à l'aventure blanche, relégué à une « deuxième frontière », il avait l'espoir de fonder une communauté dont les racines plongeraient au cœur même de cette terre ambiguë, accueillante, indifférente ou hostile. Les personnages de John Wideman retrouvent, dans leurs liens avec cette terre, définition, justification, continuité. En deux mots : force vitale. Le sens de leurs origines est muni d'une voix, enfouie sous les planches de terre fertile de Bruston Hill, sous les plaques d'asphalte fissuré de Cassina Way ou sous les amas de détritus stériles de Bum's Forest, le ciel, le no-man's-land, l'enfer. Et cette voix entonne pour chacun au moment destiné un chant de sirène qui le pousse à accoupler sa chaire humaine à l'argile progénitrice.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/rfea_0397-7870_1991_num_48_1_1433