Titre | « La paix n'est que sur le papier » : l'année 1918 dans la production de Jaroslav Hašek | |
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Auteur | Jean Boutan | |
Revue | Revue des Etudes Slaves | |
Numéro | vol. 94, no 4, 2023 La guerre est finie ? 1918 et après en Europe centrale | |
Page | 507-520 | |
Résumé |
Jaroslav Hašek (1883-1923) est célèbre dans le monde entier pour son roman les Aventures du brave soldat Švejk pendant la Première Guerre mondiale, texte en partie inspiré par la vie de l'auteur sur le front de Russie. S'il reste de nombreuses zones d'ombre concernant le parcours de l'écrivain et journaliste praguois à la fin du conflit, son activité littéraire renouvelée à dater de son passage à l'ennemi, en 1916, permet de retracer l'évolution de sa production u regard des trois grands événements qui marquent pour lui la sortie de guerre : la chute de l'Empire austro-hongrois, la lutte des Légions tchécoslovaques pour l'indépendance nationale et l'engagement dans la révolution russe aux côtés de l'Armée rouge. Ce n'est qu'en 1920 que les conflits qui se poursuivent encore après l'armistice autoriseront l'écrivain à revenir au pays, désormais en possession des moyens littéraires qui se manifesteront dans le Brave Soldat Švejk. L'expérience de la guerre est ainsi devenue pour Hašek le creuset d'une écriture nouvelle. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Jaroslav Hašek (1883-1923) is world-famous for his novel The Good Soldier Švejk and his fortunes in the World War, a text partly inspired by the author's life on the Russian front. While there are still many grey areas surrounding the life of the Prague writer and journalist at the end of the war, his renewed literary activity from the time he went over to the enemy in 1916 makes it possible to trace the development of his work in relation to the three major events that marked the end of the war: the fall of the Austro-Hungarian Empire, the Czechoslovak Legions' struggle for national independence and Hašek's involvement in the Russian Revolution alongside the Red Army. It wasn't until 1920 that the conflicts still raging after the armistice allowed the writer to return home, now in possession of the literary means that would make The Good Soldier Švejk remarkable. Hence, Hašek's war experience seems to have become the crucible for his new form of writing. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/res/6402 |