Titre | La relecture skinnérienne des actes de parole : Quelle conception de l'« intentionalité » pour une pragmatique des idées ? | |
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Auteur | Benjamin Jobard | |
Revue | Raisons Politiques | |
Numéro | no 93, février 2024 Autour de Quentin Skinner | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 99-127 | |
Résumé |
L'une des profondes originalités de Quentin Skinner tient à l'extension conjointe, en histoire, des conceptions wittgensteiniennes de l'« intentionalité » et de la théorie des actes de parole à laquelle John L. Austin a donné naissance. Considérant pourtant que ce dernier a échoué à définir ce en quoi consistent l'acte « illocutoire » et sa reconnaissance, Quentin Skinner reprend à son compte les conceptions dites « intentionnalistes » des actes de parole telles qu'elles ont été formulées par certains philosophes comme Paul Grice, Peter F. Strawson et John R. Searle. Mais ce recours n'est pas sans poser de problèmes : c'est ce dont cet article tente de rendre compte. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
One of Skinner's profound originalities lies in the joint extension, in history, of Wittgensteinian conceptions of intentionality and the theory of speech acts that John L. Austin had initiated. Considering, however, that Austin failed to define what the so-called “illocutionary” act and its “uptake” consist of, Skinner takes up the so-called “intentionalist” conceptions of speech acts as formulated by certain philosophers such as Paul Grice, Peter F. Strawson and John R. Searle. But this approach is not without its problems: this is what this article attempts to account for. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_093_0099 (accès réservé) |