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Titre Les villes de Nouvelle-Zélande
Auteur Gérard Bacconnier
Mir@bel Revue Les Cahiers d'Outre-Mer
Numéro vol. 38, no 151, juillet-septembre 1985
Rubrique / Thématique
Etudes
Page 28 pages
Résumé La ville néo-zélandaise est une greffe anglo-saxonne, qui doit ses origines à la colonisation. Très tôt, les Européens se sont concentrés dans les villes, en général des ports, lien nécessaire entre la jeune colonie et la mère-patrie. 84,6 % des Néo-Zélandais vivent dans des villes en 1981. Mais les quatre métropoles : Auckland, Wellington, Christ-church et Dunedin, qui se partagent le contrôle du pays, abritent 47,7 °7o des habitants. Les villes sont avant tout tertiaires, elles concentrent les activités d'amont et d'aval du complexe agro-alimentaire. Pour des raisons économiques et climatiques, la population de l'Ile du Sud a baissé entre les recensements de 1976 et 1981. Par contre, la région d'Auckland continue de se développer à un rythme soutenu. Dunedin est de moins en moins considérée comme une métropole, à cause de sa situation marginale, et Christchurch se voit gratifiée du rôle de métropole de toute l'Ile du Sud, mais elle risque de se voir cantonnée dans cette fonction. Wellington, la capitale politique, se désindustrialise et Auckland émerge comme la vraie capitale du pays, métropole à l'échelle du Pacifique.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The Cities of New Zealand. — The New Zealand city is an Anglo-Saxon product and owes its origin to colonization. At the very start, the Europeans concentrated in the cities, generally ports, where contact with the mother country was easy. In 1981, 84,6% of all New Zealanders were living in a city. But the four main metropolitan areas — Auckland, Wellington, Christchurch and Dunedin, which run the affairs of the country — harbor 47,7 % of the country's population. Tertiary activities are of a more significant importance than secondary industries in New Zealand cities : in them, services are provided for the farmer and farming output is transformed or packed for export. For economical and climatic reasons, the South Island population decreased in the intercensal period of 1976-1981. At the same time, Auckland province increased its population at a higher rate than average. Dunedin is less and less looked on as a main center because it is too far away from Auckland. Christchurch is becoming the only main center in the South Island, but at the same time it may be regarded as nothing more than that. Wellington, the political capital, is becoming transformed into a totally tertiary center because manufacturing is moving out of the city. Auckland, in the heart of a province where 50 % of the population of New Zealand now lives, is turning into the real main center. Auckland is a real metropolis for the South Pacific.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1985_num_38_151_3149