Titre | Les intermittents du travail De la résistance à l'éveil, de l'éveil à la re-création | |
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Auteur | Pauline Pérez | |
Revue | Management & sciences sociales | |
Numéro | no 16, janvier-juin 2014 Développement et renforcement du lien social | |
Page | 47-62 | |
Résumé |
S'appuyant sur un travail de thèse de plus de trois ans (enquête de type ethnographique) auprès des Intermittents du travail -anciens actifs qualifiés qui ont opéré une rupture radicale et volontaire avec une carrière professionnelle stable et un mode de vie confortable centré sur le travail, pour un mode de vie d'apparence plus précaire où la quête d'une meilleure qualité de vie prime sur celle d'un travail rémunérateur et expressif -, cet article propose de comprendre ce qui a été rejeté dans le travail et au profit de quoi. En particulier, sont mis en lumière plusieurs mécanismes potentiellement nocifs dans le travail aujourd'hui, comme l'entretien d'une culture du « stimulacre » (Bouilloud, 2012) autour d'un travail rêvé épanouissant et au réel fondamentalement décevant et, d'autres, plus vitalistes, comme l'expérience d'un travail autrement, humanisé et humanisant, qui entretiendrait le corps autant que l'esprit, et qui ferait de la débrouille, de la polyactivité et de l'interconstruction équilibrée des milieux de vie, ses lignes directrices. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MSS_016_0047 |