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Titre Remaking the Crisis of Masculinity in Hollywood Neo-Noir: The Postman Always Rings Twice and Body Heat
Auteur Cristelle Maury
Mir@bel Revue Genre en séries : cinéma, télévision, médias
Numéro no 16, 2024 « Femmes fatales », « hommes en crise » ? Réexaminer les modèles genrés du film noir
Rubrique / Thématique
Dossier
Résumé Cet article s'appuie sur la récente remise en question du consensus critique sur le film noir en tant que lieu de la représentation des « hommes en crise » pour examiner comment la notion d'« anti-héros » issue des théories sur le film noir classique a façonné le contenu de Body Heat (Lawrence Kasdan) et de The Postman Always Rings Twice (Bob Rafelson), les remakes de 1981 de Double Indemnity (Billy Wilder 1944) et The Postman Always Rings Twice (Tay Garnett, 1946). Influencés par le contexte intellectuel et esthétique des années 1980 caractérisé par l'« allusionisme » (Carroll, 1982) et la « conscience cinématographique » (Thompson and Bordwell, 2003 [1994]: 517) qui ont favorisé l'enrichissement mutuel entre théorie et pratique cinématographiques, les réalisateurs de films néo-noirs ont produit des films qui sont en fait plus fidèles aux conclusions de la critique que les films noirs classiques ne le sont eux-mêmes. Pour le démontrer, l'article se penche sur les transformations que les deux films noirs originaux ont subies, ainsi que leurs effets, et montre comment les études critiques sur le film noir classique sont mises en pratique dans les remakes néo-noirs.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This article builds on the recent questioning of the critical consensus on film noir as the locus of the representation of “men in crisis” to examine how the notion of “anti-hero” of classical film noir scholarship has shaped the content of Body Heat (Lawrence Kasdan) and The Postman Always Rings Twice (Bob Rafelson), the 1981 remakes of Double Indemnity (Billy Wilder 1944) and The Postman Always Rings Twice (Tay Garnett, 1946). Influenced by the intellectual and aesthetic context of the 1980s characterized by “allusionism” (Carroll 1982) and “movie-consciousness” (Thompson and Bordwell, 2003 [1994]: 517) that fostered the cross-fertilization between film theory and film practice, neo-noir filmmakers have produced films that are actually more faithful to the critical findings than the classical film noirs themselves. To illustrate this, the article looks at the transformations that the two original films noirs have undergone along with their effects and shows how critical scholarship on classical film noir is put into practice in the neo-noir remakes.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/ges/4389