Titre | Deux façons de relier l'activité économique aux droits de l'Homme | |
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Auteur | Sheldon Leader | |
Revue | Revue internationale des sciences sociales | |
Numéro | no 185, septembre 2005 La moralisation du capitalisme | |
Rubrique / Thématique | Évaluations juridiques et normatives du capitalisme |
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Page | 585 | |
Résumé |
Les entreprises modernes se montrent à la fois sensibles et insensibles aux exigences des droits de l'Homme. Cette ambivalence tient dans une certaine mesure à l'inadéquation qui existe entre ce qu'elles disent et ce qu'elles font. Cet article porte cependant sur un problème plus fondamental. L'impulsion morale sous-jacente à l'engagement social des entreprises ne produit pas de résultats convaincants parce que les principes fondamentaux qui animent les organisations chargées de défendre certains droits élémentaires s'opposent profondément à ceux qui déterminent les normes de l'activité commerciale. Pour savoir si ce conflit peut être résolu, nous devons l'analyser comme un affrontement entre différentes façons de concevoir le respect et la défense de ces droits et de ces normes. La solution des conflits entre droits fondamentaux peut comporter des partis pris implicites quand elle repose sur une justification « fonctionnelle » ou « consensuelle » ; mais elle permet parfois de réaliser pleinement le potentiel de ces droits quand elle se fonde sur une justification « civique ». Pour savoir si les droits de l'homme sont compatibles avec les impératifs économiques, il faut donc se demander si ces impératifs peuvent tenir compte des exigences d'une justification « civique ». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RISS_185_0585 |