Titre | Les discontinuités du raisonnement déductif dans les évaluations morales. Capitalisme, entreprises et individus | |
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Auteur | Peter A. French | |
Revue | Revue internationale des sciences sociales | |
Numéro | no 185, septembre 2005 La moralisation du capitalisme | |
Rubrique / Thématique | Évaluations juridiques et normatives du capitalisme |
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Page | 621 | |
Résumé |
Dans la première des trois parties de cet article, l'auteur soutient que l'évaluation morale négative d'une institution ne nous permet pas à elle seule de porter un jugement moral négatif similaire sur les actions des organisations dans lesquelles cette institution s'incarne, ou sur les individus qui accomplissent des actions à fondement institutionnel dans le cadre de l'institution. Dans la deuxième partie, il réexamine des arguments qu'il a présentés il y a une vingtaine d'années pour démontrer que les organisations peuvent agir intentionnellement et font par conséquent partie de la communauté morale, et propose une conception révisée de l'intentionnalité propre aux actions des organisations en espérant qu'elle sera plus immédiatement acceptable que sa première conception, qui rapportait cette intentionnalité à un complexe de désirs et de croyances. Dans la troisième partie, il tire des discontinuités du raisonnement déductif constatées dans les évaluations morales certaines conséquences pour la compréhension de la complexité des éléments du monde moral. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RISS_185_0621 |