Titre | A Master in Tone(s): Markson's Interconnective, Abstract Art in Wittgenstein's Mistress | |
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Auteur | Sophie Noël | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | vol. 76, no 3, juillet-septembre 2023 Numéro spécial « Agrégation » | |
Page | 298-322 | |
Résumé |
Le style fragmenté de Wittgenstein's Mistress de David Markson est inspiré en partie du Tractatus Logico-Philosophicus de Ludwig Wittgenstein, fait d'une multitude de courts paragraphes cependant liés par une cohorte inhabituelle de marques de cohésion, lesquelles semblent refléter l'un des thèmes essentiels du roman, celui des « connexions » entre les choses. Cet article analyse la façon dont certains mots ou segments de phrases, ou encore certains motifs, tissent des liens presque en dehors du sens pour former un réseau tirant le lecteur vers un degré d'abstraction qui déroute, et qui reflète ou qui incarne la réflexion menée sur les rapports entre langage et représentation. Après une étude du génitif saxon dans le titre Wittgenstein's Mistress, qui nous semble être à l'instar du double mécanisme de connexion et d'abstraction dans le roman, cet article examine la manière dont les « connexions » mènent le lecteur vers une éventuelle production de sens tout en faisant en sorte de l'en éloigner. Ceci permet de mettre en lumière la variété de tons à l'œuvre dans Wittgenstein's Mistress, dans un savant équilibre entre le figuratif et l'abstrait, le comique et le tragique, les tribulations du corps et les détours de la pensée. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
David Markson's style in Wittgenstein's Mistress is both fragmented into short paragraphs partly imitating Wittgenstein's Tractatus Logico-Philosophicus, and marked by an unusual number of cohesive devices which seem to reflect the major theme of “connection” in the novel. This analysis focuses on how words, phrases and motifs are used for cohesive purposes, almost regardless of meaning, to achieve an abstract pattern which challenges the reader's comprehension, as it mirrors or embodies the novel's reflection on representation and language. Starting with a study of the 'S genitive in the title, which encapsulates the double mechanism of connection and abstraction at play in Markson's novel, the article then moves on to an exploration of connections made by repetitions, and of the way they lead or mislead the reader towards — or away from — an ever-escaping meaning. Variations in tone are highlighted in the process, as Wittgenstein's Mistress appears to be the result of a clever balance between figurative and abstract, comic and tragic, the limits of the body and the flow of thought(s). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_763_0298 (accès réservé) |