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Titre Balafon et marimba : deux patrimoines de l'humanité
Auteur Batjeni Kassoum Soro, Kouakou Laurent Lalekou
Mir@bel Revue Amerika
Numéro no 29, 2024 Insectes, bichos et autres « petites bêtes » dans les Amériques (XIXe-XXIe siècles)
Rubrique / Thématique
Mélanges
Résumé Originaire d'Afrique, le balafon est connu sous diverses appellations selon la communauté détentrice ou l'aire de pratique : marimba, timbila, mendzang, djéguélé, yolon, etc. Il a émigré en Amérique latine à la faveur de la traite négrière, où il va acquérir une popularité inégalée. De toutes les variantes du xylophone, une seule parvient à s'imposer dans les Amériques : le marimba. Sur ce continent, plus qu'un simple instrument de musique, il devient un symbole d'identité, d'unité nationale et de fierté patriotique. Après la timbila des communautés chopi du Mozambique en 2008, le balafon des communautés sénoufo du Mali, du Burkina Faso et de Côte d'Ivoire en 2012, le marimba de la Colombie et de l'Équateur a été inscrit au patrimoine de l'humanité en 2015. L'objectif de ce travail est de montrer la place de l'élément au sein des communautés détentrices. Il s'appuie sur l'hypothèse du fort encrage socioculturel, voire identitaire de l'élément en Afrique comme dans les Amériques.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Originating in Africa, the balafon is known by various names depending on the community that owns it or where it is played: marimba, timbila, mendzang, djéguélé, yolon, etc. It emigrated to Latin America during the slave trade, where it acquired unrivalled popularity. Of all the variants of the xylophone, only one succeeded in establishing itself in the Americas: the marimba. On this continent, more than just a musical instrument, it became a symbol of identity, national unity and patriotic pride. After the timbila of Mozambique's Chopi communities in 2008, and the balafon of the Sénoufo communities of Mali, Burkina Faso and Côte d'Ivoire in 2012, the marimba of Colombia and Ecuador was declared Heritage of humanity in 2015. The aim of this work is to show the place of the element within the communities that own it. It is based on the hypothesis of the element's strong socio-cultural anchorage, and even identity, in Africa as in the Americas.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/amerika/20422
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