Titre | Le Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles, au cœur d'une souveraineté culturelle en renouvellement | |
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Auteur | Garance Nyssen | |
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Revue | Journal de la Société des Océanistes |
Numéro | no 158-159, 2024 Souverainetés autochtones. À travers l'Océanie, au-delà de l'État | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 151-164 | |
Résumé |
Lieu institutionnalisé de la culture, le Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles (mti) vit un renouveau architectural et scientifique. La réouverture du musée (2023), marquée par des retours d'objets conservés à Paris, Londres et Cambridge, permet de (re)nouer des liens avec des musées hexagonaux et étrangers. Favorisant une mise en circulation des collections, le précédent ministère polynésien de la Culture affirmait le rôle d'ambassadeur de ces objets lorsqu'ils ne sont pas en Polynésie française. À rebours d'une souveraineté culturelle basée sur la restitution, ce gouvernement et le mti ont proposé une souveraineté façonnée par la valeur de l'absence et l'intensification de relations entre musées. La préparation de l'exposition collaborative Maro ‘ura. Un trésor polynésien (2021–2022, musée du quai Branly – Jacques Chirac) augurant le retour du fragment présumé du « maro ‘ura de Wallis » est à ce titre un exemple éclairant. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
As an institutionalised place of culture, the Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles (mti) is undergoing an architectural and scientific renewal. The reopening of the museum (2023) was marked by returns of objects held in Paris, London and Cambridge, which led to new relationships between the mti, mainland France and foreign museums. By allowing the circulation of collections, the former Polynesian Ministry of Culture asserted the role of ambassador of these objects when they are outside French Polynesia. In contrast to a cultural sovereignty based on restitution, the past Autonomist government and the mti were arguing for a sovereignty shaped by the value of absence and the intensification of relationships between museums. The preparation of the collaborative exhibition Maro ‘ura. Un trésor polynésien (2021–2022, musée du quai Branly – Jacques Chirac), while promising the return of the presumed fragment of the “Wallis maro ‘ura”, is an enlightening example of this policy. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://shs.cairn.info/revue-journal-de-la-societe-des-oceanistes-2024-1-page-151?lang=fr |