Titre | La « régression numérique » confrontée à l'hypothèse énantiodromique : approche énantiologique des transformations de la connaissance dans le cadre d'une médiation digitalisée | |
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Auteur | Daniel Bonnet | |
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Revue | Management des technologies organisationnelles |
Numéro | no 15, 2022 La régression numérique | |
Rubrique / Thématique | Première partie : cartes blanches |
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Page | 47-62 | |
Résumé |
La définition du concept de la « régression numérique » laisse à penser qu'il aurait vocation à accompagner les mutations consécutives de la transformation numérique. La problématique questionnée est sujette à la duplicité des stratégies des acteurs : Soit les stratégies mises en œuvre visent à s'accommoder au développement de la digitalisation de telle sorte qu'elle engendre ces mutations en constatant ensuite qu'elles sont pour partie saine et pour partie perverse ; soit elles visent à orienter et à piloter les transformations en garantissant l'intégrité et la dignité des valeurs humaines. Encore faudrait-il pour cela qu'il existe une économie de la vertu permettant de réfréner l'ambition et la cupidité de l'Homo-œconomicus. N'est-il pas patent qu'un tel projet n'est pas envisageable dans une économie mondialisée et concurrentielle, qui plus est gouvernée par les firmes monopolistiques et les réseaux d'acteurs de l'économie capitaliste ou pseudo-capitaliste informationnelle et cognitive, comme cela ne l'a guère était possible également depuis les XVIIe et XVIIIe siècles… Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The definition of the concept of “digital regression” suggests that it is intended to accompany the changes resulting from digital transformation. The issue in question is subject to the duplicity of actors' strategies: either the strategies implemented aim to accommodate the development of digitalisation in such a way that they generate these changes, while then realising that they are partly healthy and partly perverse; or they aim to orient and steer the transformations by guaranteeing the integrity and dignity of human values. For this to happen, there would have to be an economy of virtue that would curb the ambition and greed of Homo-œconomicus. Is it not obvious that such a project is not conceivable in a globalised and competitive economy, which is moreover governed by monopolistic firms and the networks of actors of the capitalist or pseudo-capitalist informational and cognitive economy, as it has hardly been possible since the 17th and 18th centuries… Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://shs.cairn.info/revue-management-des-technologies-organisationnelles-2022-2-page-47?lang=fr (accès réservé) |