Titre | Entre finalités de service public et production mesurable : la redéfinition de la "valeur publique" dans le modèle néo-zélandais d'administration | |
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Auteur | M. Richard Norman, senior lecturer, Victoria management school, University of Wellington, Nouvelle-Zélande | |
Revue | Revue française d'administration publique | |
Numéro | no 123, novembre 2007 Varia | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 323 | |
Résumé |
Dans les années 1990 la Nouvelle-Zélande a été un véritable laboratoire de l'action
publique. De la succession d'expériences qui s'y est déroulée, l'auteur analyse les deux
grands objectifs qui ont été successivement assignés à l'administration d'État néo-zélandaise mais qui peuvent être utilement utilisés dans d'autres contextes : agir en
fonction d'objectifs clairement énoncés et mesurables (outputs ou production) d'une part
ou agir en fonction d'objectifs sociaux économiques (outcomes ou finalités) d'autre part.
Chaque type d'objectif a ses avantages et ses inconvénients. Le premier permet une
mesure nette de l'action administrative ainsi qu'une évaluation régulière par des
organismes ad hoc et/ou par le parlement mais il peut avoir pour conséquence de faire
perdre de vue la réalisation de valeurs publiques difficilement mesurables. Si, en
revanche le second prend ces dernières en compte, il laisse souvent les administrateurs
sans indications pour les atteindre; cela fait courir un risque d'enlisement ou de « mise
en rhétorique » de l'action publique. L'auteur conclut que les deux types d'objectif
doivent être combinés. Le premier doit être considéré comme une modalité d'action
indispensable mais orientée vers la réalisation de valeurs de service public en particulier
grâce à la fixation d'outcomes intermédiaires. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In the 1990s New Zealand was a veritable laboratory of public policy. Examining this
period, the author attempts to analyse the two main objectives that were successively set
for New Zealand's government and which could be usefully applied in other contexts. On
the one hand, they aimed to act according to clearly defined and measurable objectives
(output or production) and, on the other, to react in regard to socio-economic objectives
(outcomes or finality). Each type of objective has its pros and cons. The first allows
government action to be measured clearly and allows for a regular evaluation by ad hoc
organisations and/or the parliament. But, it could result in losing sight of hard to measure
public values. Then, while the second takes these considerations into account, it often
leaves administrators with no indication of how to achieve them, running the risk of
getting bogged down or a “rhetoricalisation” of public policy. The author concludes that
the two types of objectives must be combined. The former must be considered a
necessary mode of action, oriented towards the realization of public service values thanks
to setting intermediate outcomes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAP_123_0323 |