| Titre | La Société des Fructifiants entre patriotisme linguistique et francophilie | |
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| Auteur | Claude Michaud | |
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Revue | Revue historique |
| Numéro | no 710, avril 2024 | |
| Page | 237-266 | |
| Résumé |
L'Allemagne du nord, protestante, vit se multiplier dans la première moitié du xviie siècle, alors qu'elle était ravagée par la guerre de Trente ans, des Sprachgesellschaften, des sociétés pour la langue. La Société des Fructifiants ( Fruchtbringende Gesellschaft) fut la plus célèbre, tant par la notoriété princière et aristocratique de beaucoup de ses membres que par leur implication dans la vie culturelle du temps. Ceux-ci animés d'un patriotisme linguistique, n'en furent pas moins les traducteurs de nombre d'écrits d'auteurs français, presque tous huguenots, où ils trouvaient une ressource pour leur religion menacée par la Contre Réforme impériale et une espérance pour l'avenir. Deux princes de la maison d'Anhalt, Louis d'Anhalt-Köthen et son neveu Christian II d'Anhalt-Bernburg s'illustrèrent : Louis fut le premier spiritus rector des Fructifiants et le fondateur de l'imprimerie de Köthen qui publia les œuvres et les traduction des membres, Christian fut l'auteur du plus beau diaire ( Tagebuch) de ce premier xviie siècle, entre humanisme tardif et baroque. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
In the first half of the seventeenth century, during the ravages of the Thirty Years' War, Protestant northern Germany saw a proliferation of “Sprachgesellschaften”, or “language societies”. The most famous one was the “Société des Fructifiants” (Fruchtbringende Gesellschaft), just as much by the princely and aristocratic renown of many of its members as by their involvement in the cultural life of their time. These members, driven by a linguistic patriotism, were nonetheless the translators of numerous written works by French authors, amost all of them Huguenots, in which they found some resource for their religion threatened by the Imperial Counter-Reformation, and expectations for the future. Two princes of the House of Anhalt, Louis of Anhalt-Köthen et his nephew Christian II of Anhalt-Bernburg, distinguished themselves : Louis was the first “spiritus rector” of this society and the creator of the printing house of Köthen which published all the works and translations of its members, while Christian was the author of the finest journal (Tagebuch) of this early 17th century, between late humanism and the Baroque. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | https://shs.cairn.info/revue-historique-2024-2-page-237?lang=fr (accès réservé) |
