| Titre | « Y a-t-il une vie après la mort ? » Survivre à la défaite électorale en Jordanie | |
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| Auteur | Camille Abescat | |
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Revue | Politix |
| Numéro | vol. 37, no 147, 2024 Tenir la ligne | |
| Rubrique / Thématique | Varia |
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| Page | 209-235 | |
| Résumé |
À partir du cas des parlementaires jordaniens et jordaniennes n'ayant pas réussi à assurer leur réélection en 2020, l'article propose une contribution à la sociologie de la défaite politique, en analysant à la fois la façon dont les ex-élu·es interprètent leur défaite et les effets de cet événement sur leurs carrières biographiques et politiques. L'enquête montre d'abord les stratégies de ces acteurs pour se déresponsabiliser et convertir leur défaite en une ressource de légitimité politique. L'étude de « l'après-défaite » montre ensuite que le maintien dans le champ politique est conditionné à la possession de ressources acquises au cours du mandat susceptibles d'être reconverties en dehors du Parlement. Tandis que la majorité des perdants et des perdantes se retrouvent exclues du champ politique et subissent une dévalorisation de leurs ressources notabiliaires accumulées à l'échelle locale, une minorité plus professionnalisée parvient à se maintenir dans d'autres espaces politiques qu'ils investissent dans la continuité des rôles parlementaires endossés jusqu'alors au sein de l'institution. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
Based on the case of Jordanian MPs who failed to secure re-election in 2020, the article proposes a contribution to the sociology of political defeat, analyzing both the way ex-MPs interpret their defeat and the effects of this event on their biographical and political careers. The study first explores the strategies employed by MPs to ignore their own responsibility in the defeat, and to convert the latter into a resource of political legitimacy. The study of the post-defeat period then shows that remaining in the political field is conditional on the possession of resources that can be reconverted outside Parliament. While most ex-MPs find themselves excluded from the political field and suffer a devaluation of their notability resources accumulated at local level, a more professionalized minority manages to remain in other political arenas, which they invest in the continuity of the parliamentary roles they have hitherto assumed within the institution. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | https://shs.cairn.info/revue-politix-2024-3-page-209?lang=fr |
