Contenu de l'article

Titre Le comité d'enquête et les leviers de la réforme : spécificités françaises, convergences internationales
Auteur Danièle Lamarque, conseillère maître à la Cour des comptes, directrice des relations internationale, des affaires européennes et de la francophonie
Mir@bel Revue Revue française d'administration publique
Numéro Hors-série, 2007 Le comité d'enquête sur le coût et le rendement des services publics : soxante ans de dialogue au service de la réforme de l'Etat
Rubrique / Thématique
Le comité d'enquête sur le coût et le rendement des services publics : soxante ans de dialogue au service de la réforme de l'Etat
Page 87
Résumé Inscrit dès sa création en 1946 dans une démarche de réforme et de modernisation de l'administration, le Comité d'enquête sur le coût et le rendement des services publics s'interroge légitimement, soixante ans après sa naissance, sur la pérennité de cette ambition et son actualité, dans le paysage administratif de la France de 2007. Quel rôle joue le Comité au service de la réforme de l'État ? Quels sont ses atouts − ou ses handicaps − dans la poursuite de cet objectif ? Ses caractéristiques, son activité, son histoire, sa comparaison avec des systèmes étrangers, apportent-elles des réponses à ces questions ? Cette problématique est examinée à partir de trois éléments clés de son mode de fonctionnement : ses caractéristiques organisationnelles, ses thèmes et méthodes d'enquête, sa contribution au processus consultatif. Le Comité emprunte à une philosophie largement partagée de la modernisation de l'État, tout en conservant ses caractéristiques et son originalité. Il n'existe pas, les exemples étrangers le montrent, de recette uniforme pour réussir la modernisation de l'action publique. Son succès reste toutefois soumis au respect de deux principes. Le premier est celui du pragmatisme : refuser les modes et les formules importées, adapter les dispositifs à leur contexte, tenir compte des réalités et des structures institutionnelles, administratives et culturelles de chaque pays. Le second est un principe d'ouverture et de coopération : aucune structure, pour dynamique qu'elle soit, ne peut et ne doit incarner à elle seule la démarche de modernisation.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The Inquiry Committee and Evaluation in Relation to a Number of Foreign Practices. Since it was created in 1946, the Inquiry Committee on the Costs and Benefits of Public Services has been working to achieve the reform and modernisation of public administration. Sixty years on, it is legitimately pondering the sustainability of this objective and whether it is still topical in France's administrative landscape in 2007. What role does the Committee play in efforts to promote State reform ? What are its assets or weaknesses regarding the pursuit of this objective ? Do its characteristics, activities, history and comparison with foreign systems offer any answers to these questions ? This issue is examined from the perspective of three key elements relating to its mode of operation : its organisational characteristics, its survey topics and methods, and its contribution to the advisory process. The Committee draws inspiration from a widely shared philosophy on State modernisation, while preserving its characteristics and originality. As the foreign examples show, there is no single recipe for ensuring the modernisation of public action. Nevertheless, it can be achieved if two principles are respected. The first concerns the need for pragmatism : rejecting ready-made methods and procedures, adapting structures to their context, taking account of each country's institutional, administrative and cultural realities. The second principle concerns openness and co-operation : no structure can or should symbolise the modernisation process alone, however dynamic it is.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAP_001_0087