Titre | L'ancrage de l'Europe centrale et orientale à l'Union européenne | |
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Auteur | Mathilde Maurel, Laurence Boone | |
Revue | Revue économique | |
Numéro | vol. 50, no. 6, 1999 L'intégration des pays d'Europe centrale dans l'Union européenne | |
Rubrique / Thématique | Convergence et intégration des pays d'Eurpoe centrale dans l'Union européenne |
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Page | 1123-1137 | |
Résumé |
La question de l'ancrage des monnaies des PECO à l'euro peut être envisagée sous l'angle de leur participation à une phase ultérieure de l'Union économique et monétaire (UEM). L'avantage de cette approche est de tenir compte de manière explicite du processus d'élargissement qui s'est traduit, lors du sommet de Copenhague, en juin 1993, par la désignation des pays susceptibles d'entrer dans l'UE. La discipline, imposée dans certains cas par la référence implicite à l'UEM, a accompagné favorablement le processus de transition. Mais c'est seulement lorsque la croissance redevient positive, et que l'inflation ne résulte plus essentiellement de l'ajustement des prix relatifs, que l'on peut se demander si l'ancrage des monnaies peut contribuer à la stabiliser encore davantage. L'analyse de la corrélation des cycles, qui s'inspire de la théorie des zones monétaires optimales (ZMO), fournit le cadre théorique pour répondre à cette question. Mesurée à partir de taux de chômage ou d'indices de production industrielle, elle souligne une proximité des PECO avec l'Allemagne, plus importante qu'avec l'Union européenne, et conclut que l'ancrage des monnaies est une option souhaitable pour les pays d'Europe centrale. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Pegging the CEECs exchange rates to the euro can be assessed by using the criteria for entering the EMU (European Monetary Union). This approach is explicitly taking into account the process of enlargement started in June 1993 in Copenhagen, where a subset of CEECs was selected for admission into the EU. Fiscal discipline, implied by the Maastricht criteria, enhanced the transition process. But the question of whether pegging the currency contributes to further stabilise inflation can be asked only when the economic recovery resumes, and when inflation does not result mainly from the relative prices adjustment. The analysis of business cycles correlations helps to answer that question. The correlations of industrial production and unemployment cycles in the CEECs and the EU, point towards a deeper integration of the CEECs with Germany than with the EU. They also emphasise that pegging the currencies is a good policy option for Central European Countries. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_1999_num_50_6_410136 |