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L'auteur part de la distinction entre l'instruction qui passerait pour réactionnaire et l'éducation, idée marquée à gauche, permettant l'adaptation et l'intégration sociale.

Les budgets de l'Etat ou des collectivités territoriales ont besoin de temps pour planifier les dépenses pour l'éducation mais l'insuffisance du système éducatif n'est pas seulement une question de moyens.

Les démocraties ont besoin de l'école pour accomplir leurs fins propres mais il faut aussi faire de la politique démocratique le moyen d'une autolimitation des passions de l'homme démocratique.

Réflexion autour des Instituts universitaires de formation des maitres (I.U.F.M.): la formation des enseignants sera universitaire, professionnelle et commune à tous.

Depuis deux ans s'élabore la refonte du modèle de l'enseignement et surtout de l'ensemble du système éducatif français. Ces nouvelles dispositions sont l'aboutissement de deux mouvements: l'un est propre à la vie pédagogique et l'autre au développement de la communication.

D'une manière générale, l'administration n'est jamais une réponse au problème de l'école et l'institution des Instituts Universitaires de Formation des Maitres en est le dernier avatar américanisé.

Le lycée n'est ni un lieu de vie, ni un terrain propice aux expériences pédagogiques et thérapeutiques, ni un centre d'apprentissage professionnel mais un espace-temps où les adolescents doivents perdre leur infantilité et améliorer leur pratique de l'écriture.

Sciences-Po est né dans une période de crise politique qui voit la défaite des partis conservateurs. L'école est entrée dans le cadre universitaire mais son identité demeure dans son originalité pédagogique.

L'apogée de sciences-Po dans les années 60 est marquée par la reproduction d'un modèle technocratique: l'économique, le social et le politique ne faisaient qu'un.

Les mutations intervenues en 1945 dans l'enseignement des sciences politiques et le mode de recrutement des haut-fonctionnaires ont procédé de réflexions antérieures à la guerre.

La réforme de l'élargissement de la saisine du Conseil constitutionnel aux justiciables était un nouveau degré dans la volonté de maitrise du phénomène politique par le droit.

L'auteur remet en question le mythe du constitutionalisme français classique: "le gouvernement des juges" parce qu'il ne faut plus penser par rapport au système de partis et au parlement des III et IVème républiques.

Les évolutions politiques en cours ne semblent plus se soucier que du perfectionnement des sommets de l'"Etat de droit". De plus, la justice constitutionnelle tend parfois à traiter comme des droits inhérents à l'homme des acquis de citoyenneté.

Il ne faut pas confondre savoir constitutionnel et système d'explication des comportements des acteurs politiques. Il convient de les distinguer non nécessairement pour les opposer sur le mode d'une coupure entre idéologie et science, mais pour mieux penser leur articulation.

Il est nécessaire de reconnaitre que le pouvoir du juge existe et qu'il est politique et il reste à comprendre à quelle nécessité profonde correspond dans les démocraties représentatives modernes ce transfert de pouvoir.