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| Revue |
Médiaspouvoirs  |
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| Numéro | no 1, décembre 1985 |
Sélection d'articles
- L'affichage en France: les raisons d'un succès - Santini P. p. 5-12
L'affichage en France représente 17% du total des investissements publicitaires. Un score unique au monde, du à la limitation de l'offre d'espace sur les médias audiovisuels, mais aussi à la remarquable adaptation des afficheurs français à l'évolution de la ville moderne. - L'entreprise est un média - Humières (d') P. p. 13-20 C'est par une gestion rationnelle et globale de leur "capital image", que les entreprises améliorent leur efficacité, à l'exemple de ce qui se fait déjà couramment aux Etats-Unis.
- La guerre des images - Frèches J. p. 21-26 La véritable guerre des étoiles, demain, aura lieu sur les écrans de télévision: une guerre planétaire au coeur de laquelle nos querelles franco-françaises paraissent bien dérisoires.
- Les médias plus forts que les tanks - Lecomte B. p. 27-44 L'affaire polonaise sur le terrain de la communication, derrière la normalisation policière, un combat de fond est engagé entre la presse officielle et la presse catholique pour rapporter, endiguer, dénaturer, interprèter ou authentifier le message de l'Eglise et de son Pape polonais.
- La communication gouvernementale - Le Net M. p. 45-62 La communication gouvernementale est sans doute l'indicateur privilégié du niveau de démocratie dans un Etat moderne. Le premier Symposium international sur ce sujet a eu lieu cette année à Paris.
- T.V.: la bataille des mesures d'audience - Voisin B. p. 63-67 Face aux exigences de transparence formulées par les annonceurs et par la presse écrite, deux groupes dominants (Médiamétrie et Nielsen-Sofres) et quelques autres se disputent le marché des mesures d'audience. Un marché très étroit où les règles du jeu sont inégales.
- Quel financement pour l'audiovisuel? - Chartier C. p. 69-78 Comment financer à la fois le satellite, le cable, les télévisions hertziennes sans nuire au cinéma, aux radios locales, à la presse écrite? Si l'abandon du monopole, en 1981, fut un progrès, les décisions trop "politiques" du printemps 1985 (sur la libération du réseau hertzien) ont brisé la cohérence de l'ensemble.
- Quels publics par les T.V. à péage? - Bronberg S. p. 79-88 Aux Etats-Unis, le concept de télévision à péage date de 1929, sa réalisation de 1955. L'expérience américaine ainsi que les débuts de Canal + montrent qu'il existe des publics spécifiques pour ce type de production privilégiée, différente du reste des programmes télévisuels.
- L'Europe de la redevance - Cortes P., Levasseur L. p. 89-92 La redevance est au coeur du débat. Deux chercheurs de l'INA viennent de terminer un tour d'Europe de la redevance, à la demande du Secrétariat d'Etat aux techniques de la communication: leurs conclusions.
- La presse face aux T.V. privées: une chance à saisir - Lefebvre G., Valentin T. p. 93-101 Une grande inquiète dans le débat sur les nouveaux médias: la presse écrite. Or l'effet d'entrainement de la croissance de l'offre publicitaire en télévision sur la croissance totale des investissements devrait profiter principalement à la presse.
- Quelle politique pour les industries de programmes? - Clément J. p. 102-106 Face au risque d'affaiblissement du potentiel de production et au recours croissant aux oeuvres étrangères, il faut accroitre la rentabilité de la production française, drainer des ressources nouvelles et mieux organiser les relations entre les différents partenaires.
- Le point de vue du banquier - Marie J.F. p. 107-112 Les banques ont commencé à s'intéresser à l'audiovisuel en 1982. L'exemple de la banque Worns montre que le role du banquier ne cesse de croitre, en ce domaine, notamment depuis la loi du 11 juillet 1985 et la création des SOFICA.
