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Présentation d'un dossier de 110 pages sur "l'islam d'Europe" qui porte sur les conditions de l'intégration de l'islam en Europe et sur le cadre juridique de la République dans le cas de la France.

L'islam est en situation minoritaire en Europe. Dans ce contexte, on assiste aujourd'hui à la reformulation de la religiosité. Il faut en tirer les conséquences, si l'on veut réussir une intégration de cet islam qui ne devrait pas se réduire au débat sur l'immigration.

En Suisse on constate une opposition entre un islam ethnique et un islam qui met l'accent sur la dimension universelle de la foi. En quoi l'Etat suisse contribue t-il à peser sur l'une ou l'autre de ces tendances?

L'islam français n'est pas séparable des relations historiques tissées entre la France et l'Algérie. Pourtant il privilégie une dimension à la fois individuelle et universaliste qui le distingue fortement du communautarisme ethnique.

Son intégration passant par une réévaluation du droit culturel, l'islam perturbe l'équilibre entre les trois principes de la laïcité. Deux difficultés surgissent quant à la culture publique commune et les valeurs communes.

Cet entretien avec Larbi Kechat, imam de mosquée qui se réclame d'un humanisme universel et d'une spiritualité de dialogue, permet de comprendre le rôle de la mosquée et d'évoquer certains obstacles rémanents.

Faut-il ou non attendre de l'islam qu'il puisse entamer un travail critique sur lui-même et s'engager dans une réforme théologique en profondeur? Il est indispensable de ne pas renoncer à opérer une révision critique du Coran lui-même.

C'est en misant sur le droit culturel, indissociable de la République laïque, que l'on favorisera l'intégration et l'organisation de l'islam français.

S'imposant comme une faculté de synthèse immédiate, un bon jugement politique se tient à égale distance de l'opinion commune et de l'avis des experts.

La réaction à l'explosion du 7.08.45 et à la destruction d'Hiroschima dévoile entre Sartre et Camus une rupture dans les profondeurs, aux sources de l'être et de la pensée.

Si la controverse sur l'art contemporain redouble d'intensité, certains de ses ressorts sont désormais plus clairs: rôle de l'Etat dans le domaine de la création, redéploiement de la politique culturelle depuis Jack Lang, crise des critères d'appréciation mais aussi de notre représentation du rôle social de l'art.

Pour comprendre l'Iran actuel, il est nécessaire de remonter aux origines de la république islamique, sur le plan politique comme sur le plan économique.