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Revue | L'Histoire |
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Numéro | no 107, janvier 1988 |
Sélection d'articles
- Au nom de la patrie - Winock M. p. 12-21 Au nom de la patrie des millions d'hommes ont supporté le pire: assauts, suicide, gaz, bombardements, mutilations... Sans doute parce que le pacifisme n'était pas en mesure de résister à l'exaltation de la guerre.
- L'age d'or de l'Autriche-Hongrie - Michel B. p. 22-26 Décadente, condamnée, indéfendable, l'Autriche-Hongrie du début du siècle? Erreur. Des historiens commencent à la réhabiliter. Mais comment expliquer alors que la médiatrice de l'Europe centrale ait sombrer corps et âme? Carte
- La guerre était-elle inévitable? - Becker J.J. p. 28-34 Quel enchainement fatal a conduit à la guerre alors que jusque là on avait su résoudre les conflits par la voie diplomatique? Carte
- La dernière journée de paix - Rioux J.P. p. 36-44 Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès, cordon défenseur de la paix, est assassiné. Cet assassinat se confond bien vite avec la défense de la patrie.
- Les innovations stratégiques - Becker J.J. p. 48 Les états majors avaient envisagé un conflit court, mais ce sera bien vite une guerre de position, seuls certains stratèges finiront par imposer une technique nouvelle et des manoeuvres victorieuses.
- L'année 14 - Miguel P. p. 56-64 Août 1914, les soldats français sont stupéfaits de la puissance de feu de l'ennemi, ils tombent sans avoir vu leurs ennemis. Incompétence de l'état major ou manque de vaillance des troupes?
- L'enfer, c'est la boue - Andoin-Rouzeau S. p. 66-72 L'enfer, c'est la boue, plus même que la mort. C'est le cri du coeur des poilus de la grande guerre.
- Les fraternisations de Noel - Barluet A. p. 77-79 Soldats français, fraternisez avec l'ennemi. Nous y avons tout avantage. Telle est la stratégie adoptée par la propagande allemande.
- Pétain et les mutineries de 1917 - Azéma J.P. p. 80-85 En 1917, un homme maîtrise, ce que l'on a appelé les mutineries de soldats exténués et désorientés par cette guerre interminable. Carte
- Et la guerre devient mondiale... - Milza P. p. 86-95 A partir de 1917, avec l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés du français et des anglais, la guerre devient mondiale. Cela amorce le déclin de l'Europe.
- Rumeurs, bobards et propagande - Kupferman F. p. 98-102 Dès les premiers revers de nos armées, la censure cisaille les informations et la presse commence à diffuser des mensonges patriotiques, optimistes et trompeurs.
- Au travail, les femmes et les étrangers! - Theboud F. p. 104-111 Soumise aux impératifs de guerre: 100 000 obus par jour; l'industrie française fait travailler les femmes et les étrangers.
- Lille, ville allemande - Pierrard P. p. 112-116 Dès le 12 octobre 1914, les allemands étaient dans Lille. La population lilloise a dû subir vexation, chômage forcé, famine et misère.
- La paix inachevée - Berstein S. p. 120-130 Le 11 novembre 1918, le "der des der" prenait fin. Mais ce n'est pas pour autant la paix retrouvée. Il a fallu restaurer. Carte
- La génération du feu - Sirinelli J.F. p. 132-136 Les survivants de cette première guerre mondiale forment, dans la pyramide des âges, la génération du feu qui influencera lourdement le cours de l'histoire par des options plus impulsives que maîtrisées: pacifisme, fascisme, désarmement, défaitisme.
- 14-18: mourir pour la patrie - p. 139 I- Veillée d'armes en Europe. II- La grande guerre. III- La France mobilisée. IV- Naissance d'un siècle.