Articles indexés

Alors que s'orchestre un débat dont les termes reviennent à etre pour ou contre l'Europe. Si l'Europe n'est pas un remède à nos défaillances et au déficit de citoyenneté, elle n'en fait pas moins partie de notre histoire.

Quelques semaines avant le sommet de Maastricht, qui sera déterminant pour l'avenir de la communauté européenne, cette discussion réunissant autour de Jacques Delors 3 intellectuels de renom, permet de prendre toute la mesure des difficultés de la construction européenne.

Alors qu'on observe la progression d'une rumeur anti-européenne orchestrée par la classe politique qui voit en elle un bouc émissaire idéal, cette enquete conduite à Nantes et à Amiens indique que les français sont moins inquiets qu'on le dit.

La construction européenne souffre d'une absence de modestie qui ne permet pas de saisir les objectifs, de déterminer les actions prioritaires, de distinguer les sphères d'intervention.

L'auteur réfléchit sur l'idée philosophique qui sous-tend l'Europe. Il s'interroge sur un art de gouverner spécifique. L'Europe est un ensemble qui ne repose pas sur l'idée de volonté comme la nation.

Pour que le supranational ait une signification véritable, il ne doit pas reproduire au dessus des Etats le modèle de l'Etat-Nation. C'est dans la direction d'une dissociation de la culture et de la politique que l'auteur voit une issue.

Tous les observateurs mettent l'accent sur l'émiettement de la situation politique algérienne. D'où l'importance d'une description précise des pouvoirs respectifs du F.L.N., de l'armée, du F.I.S., des mouvements démocratiques... et de leur implantation géographique.