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Le chomage, aussi bien dans ses composantes micro-économiques (rigidités) que macro-économiques (coordination et croissance), le chomage est toujours la conséquence d'un défaut de solidarité.

Au nom de la compétitivité, la préconisation néo (libérale) parle de désindexation des salaires, de flexibilité du travail ou de suppression du salaire minimum. Pourtant, les couts en travail élevés, s'ils sont un élément mis au service de la qualité des produits de l'innovation ou de l'adaptation rapide aux demandes sont plus que couverts par les "rentes de qualité" multiples qu'ils engendrent.

Récemment, la France, par le biais de son gouvernement, a avancé diverses propositions en vue d'améliorer l'aide aux pays du Sud comme celle par exemple de supprimer l'aide liée ou celle de réserver l'aide française aux pays où existe un véritable Etat de droit. Mais les faits ne suivent pas, bien au contraire.

Pourquoi les ouvriers épousent-ils le plus souvent des filles d'ouvriers? Au-delà des sentiments amoureux, l'homogamie sociale des couples est frappante.

En arrivant à Matignon, Alain Juppé comptait réduire rapidement les déficits publics en augmentant les prélèvements. Mais la reprise n'était pas au rendez-vous et la politique suivie aggrave le mal qu'elle croyait combattre.

En décidant de privatiser Thomson en bloc, le gouvernement prend le risque de faire disparaitre un des derniers acteurs européens sur le marché de l'électronique de loisirs. Est-ce bien raisonnable?

En 1986, le gouvernement Chirac supprimait l'autorisation administrative de licenciement. Aujourd'hui le Parti socialiste veut la réintroduire sous une forme renouvelée. Illusoire s'il s'agit de lutter contre le chomage. Mais utile pour inciter les entreprises à une gestion plus audacieuse des effectifs.

Au printemps 96, Sumitomo tentait de réaliser un gigantesque coup financier en raflant tout le cuivre du marché. La manoeuvre a échoué. Du coup, le négociant japonais essuie de lourdes pertes et le cours du cuivre plonge. Un bon exemple du fonctionnement à hauts risques des marchés à terme.

1) L'avenir de l'emploi n'est écrit nulle part. 2) Le travail indépendant et la création d'entreprise. 3) Le marché du travail français est déjà très peu régulé. 4) Pour relancer l'emploi, il faut lier à nouveau salaires et productivité.

De l'effondrement des prix du pétrole en 1986 à l'équilibre précaire atteint aujourd'hui, ces dix dernières années auront donné lieu au déploiement de stratégies souvent contradictoires de la part des pays de l'OPEP. Retour sur ces grandes manoeuvres.

Dans la Belle Province, syndicats, banques, employeurs et associations se concertent pour intervenir sur le champ économique. Avec parfois l'engagement de l'Etat. Fer de lance de cette implication de la société civile: les corporations de développement économique communautaire.

Le patronat français présente-t-il vraiment un front uni dans la défense de ses intérets? Pas vraiment! Difficile en effet de concilier les points de vue de tous les adhérents du CNPF, compte tenu de l'incroyable diversité du tissu formé par les entreprises.

L'utilisation du crédit-bail par les entreprises pour financer leurs investissements est en recul depuis 1993: elles ont suffisamment de trésorerie pour cela. En cas de retournement de situation, le crédit-bail pourrait cependant transformer les rapports des entreprises avec leurs outils de production.

Soucieuse de disposer d'une main d'oeuvre de qualité en quantité suffisante, l'entreprise a du s'adapter, depuis 150 ans. De l'organisation paternaliste gérant les oeuvres sociales à la "culture de l'excellence", pronée par les DRH, la gestion du personnel a gagné en sophistication sinon en efficacité sociale (plus un exemple: chez Renault).

Les économistes classiques s'appuyaient sur la théorie de la valeur, travail. Les keynésiens attribuaient à l'Etat un role régulateur. Les nouveaux classiques estiment que l'on peut manipuler les marchés. Le chomage, lui se rit de ses théories.

3,2 millions de chomeurs en cette année 96. Et la croissance qui ne repart pas. Comment en sommes-nous arrivés là? Retour sur sept années de politique économique.

Avec la réforme de l'aide sociale fédérale (le Welfare) les Etats-Unis ont décidé de baisser considérablement les sommes versées aux plus démunis. Ils punissent ainsi les pauvres qui seraient coupables de se complaire dans le chomage et l'oisiveté.