Contenu du sommaire
Revue | Alternatives Economiques |
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Numéro | no 141, octobre 1996 |
- Le Comité de groupe européen, un premier pas vers l'Europe sociale - Batt M. p. 11 La mise en place des comités de groupe européens, dans les entreprises, comme c'est le cas ici pour Renault marque un réel progrès pour les salariés meme si elle rencontre de nombreuses difficultés.
- Dette du tiers monde : la fin d'un cycle - Domptin C. p. 15 Les pays en développement qui dans les années 80 ne pouvaient honorer leurs dettes ont émis des obligations en échange de l'annulation d'un bon tiers de ce qu'ils devaient. Ces obligations dites obligations Brandy sont aujourd'hui en passe de devenir des obligations normales, sans garantie mais avec des taux d'intéret plus élevés.
- Commerce extérieur : des comptes à dormir debout - Clerc D. p. 19 Le gouvernement annonce un chiffre, la Banque de France en communique un autre... Qui croire concernant le montant exact de l'excédent commercial? La vérité c'est que tout le monde a raison. Tout dépend de la manière dont on fait les comptes.
- Fiscalité : les dessous de la réforme Juppé - Frémeaux P.,Maurin L. p. 20-23 Simplifier l'impot sur le revenu tout en élargissant le financement de la protection sociale, qui ne souscrirait pas à ces objectifs? Mais la réforme Juppé diminue surtout la progressivité de la fiscalité française, qui n'en avait pas besoin.
- Etats-Unis : le choix de l'inégalité - Duval G. p. 24-26 L'économie américaine se porte bien alors que la société est de plus en plus inégalitaire. Pourtant, ce n'est pas l'enjeu de l'élection présidentielle du 5 novembre prochain.
- Croissance américaine : lentement mais sûrement - Demma C. p. 27-29 La progression du PIB se poursuit à un rythme certes modéré, mais continu: le ralentissement de la croissance américaine, maintes fois annoncé, n'est toujours pas au rendez-vous. Le pays semble désormais dans une phase de croissance moins cyclique.
- Le défi alimentaire - p. 30-39 -La fausse pénurie agricole. -La carte des inégalités alimentaires. -L'insécurité alimentaire, fille des inégalités. -Vaincre la faim.
- Economie : ce que le Front National veut faire - Duval G. p. 40-42 -Sécurité sociale: le tout libéral. -Fiscalité: Noel pour les riches. -Dépenses sociales: des milliards pour la natalité. -Budget de l'Etat: d'abord la police et l'armée. -Etrangers: l'apartheid à la française. -Echanges extérieurs: la forteresse assiégée.
- Les deux traditions de l'extrême droite - p. 43,44 Deux discours économiques contradictoires cohabitent à l'extreme droite: d'une part une forte hostilité au libéralisme et au tout marché, d'autre part, une approche ultra-libérale. Le programme économique et social du Front national ne fait pas exception.
- Les fédérations sportives bousculées par l'argent - Lupiéri S. p. 45-49 Depuis l'arrivée des chaines privées de télévision, le déferlement de torrents d'argent a déstabilisé un monde sportif encore régi par les bonnes vieilles règles associatives. Les fédérations sont aujourd'hui en pleine crise d'identité.
- Le TGV sur la voie de garage - Larané A. p. 50-52 Donné en exemple pendant quinze ans, l'extension du réseau TGV apparait aujourd'hui trop couteuse pour une rentabilité incertaine. Un handicap pour GEC Alsthom et la SNCF, face à la vogue du train pendulaire version italienne et à la menace du futur train à sustention magnétique.
- Faut-il avoir peur des actionnaires ? - Duval G. p. 53-55 L'irruption d'actionnaires forts et exigeants vient troubler les alliances entre banquiers et managers. Carlo de Benedetti, le tout puissant patron d'Olivetti, chassé de son conseil d'administration, en a fait récemment l'expérience. L'occasion de poser la question du controle de l'action des dirigeants.
- Firmes européennes : une internationalisation en trompe-l'oeil - Frébou C.,Sohlberg P. p. 56,57 L'internationalisation est-elle une réalité dans les grandes firmes européennes? Pas vraiment. Résultats et analyse de notre enquete sur la répartition du chiffre d'affaires et des effectifs, et sur la nationalité des dirigeants des multinationales européennes.
- Le salariat avant-guerre : instabilité et précarité - Vindt G. p. 58-61 En proclamant la fin du salariat ou l'après-salariat, on identifie trop aujourd'hui salariat et emploi stable à plein temps. En fait, la situation de (relative) stabilité et de plein emploi qui prévalait dans les années 50-60 est plutot une exception dans l'histoire contemporaine du salariat.
- A propos du néotaylorisme - Zarifian P. p. 62,63 Analyse des changements intervenus dans l'organisation du travail et, notamment, du role que jouent désormais la communication horizontale et l'autonomie des salariés dans l'entreprise.
- L'Etat-providence à la suédoise - Clerc D. p. 64-67 Gunnar Nyrdal, prix Nobel de Sciences économiques en 74, soutenait que la loi du marché financier fonctionne comme un cercle vicieux, selon le mécanisme de la causalité circulaire. Pour lui, l'argent va à l'argent et accentue les inégalités. L'Etat est seul en mesure de réguler ces mécanismes économiquement dangereux.
- Le déclin démographique peut-il mettre fin au chômage? - Maurin L. p. 68-71 L'arrivée de générations de moins en moins nombreuses sur le marché du travail fera-t-elle diminuer le chomage? Rien n'est moins sur. Il faut se méfier d'une application trop mécanique des lois de la démographie.