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Le dernier mouvement de grève des routiers est riche d'enseignement: faute de pouvoir ou de vouloir imposer aux acteurs du système de transport des règles permettant d'établir la concurrence sur des bases saines, le gouvernement a préféré distribuer des subventions. Tout cela n'est pas très libéral.

La reprise économique tant attendue est encore fragile. Les prévisions pour 1997 sont en demi-teinte, car si les entreprises se portent bien, la consommation ne suit pas. Résultat, les perspectives en matière d'emploi restent sombres (statistiques).

La croissance économique mondiale se porte bien. En témoigne la situation aux Etats-Unis, en Asie, les progrès réalisés en Amérique Latine et en Europe de l'Est. Mais l'Europe reste à l'écart (tableaux, graphiques).

En créant un système de fonds de pension facultatifs, les pouvoirs plublics accroissent les inégalités face à la retraite. Le système bénéficiera surtout aux assureurs et aux plus hauts salaires. Aussi, il est tout à fait illégitime d'y consacrer autant d'argent public.

Malgré quelques à-coups, Wall Street bat des records depuis 10 ans. Mais entre signes objectifs d'optimisme et bulle spéculative, la nuance est parfois délicate et il suffit d'un mauvais chiffre ou d'une petite phrase d'Alan Greenspan pour friser le krach.

Le vrai revenu des français, c'est le revenu familial, le revenu des ménages. En moyenne, les ménages se sont enrichis depuis 1979, mais la proportion des ménages pauvres a doublé. Globalement, ça va mieux mais localement, ça va beaucoup plus mal (statistiques).

Les français sont plus riches qu'il y a quinze ans. Pourtant on constate que la part des salaires a baissé et que ce sont avant tout les revenus du patrimoine qui ont grimpé, surtout pour les plus nantis.

Mieux vaut être retraité et profession libérale que jeune et ouvrier. C'était déjà la réalité il y a 10 ans, c'est encore plus vrai aujourd'hui: 1/ Les jeunes payent la facture de la crise. 2/ Les inégalités se creusent entre catégories sociales. 3/ La taille du ménage compte moins que l'activité.

Croissance continue, chomage réduit, faible endettement... le Chili fait mieux que tous ses voisins. Reste que les exportations se développent dans les secteurs à faible contenu technologique et que les inégalités subsistent, même si la pauvreté a reculé.

Les habitants des pays pauvres ont accès aux médicaments dans des conditions catastrophiques. Sous le regard indifférent des Etats exportateurs et l'oeil intéressé des grands laboratoires pharmaceutiques.

De bons indicateurs d'un côté (stabilisation du rouble et désinflation), une réalité sociale difficile de l'autre (plus de 29 millions de pauvres, des entreprises sans commandes et un pouvoir politique peu fiable). La Russie reste le géant des paradoxes.

L'incinération se généralise alors que cette technique est de plus en plus remise en question du fait de son manque de souplesse et des problèmes de santé publique qu'elle soulève. Quant aux solutions alternatives prévues par la loi de 1992, elles sont le plus souvent ignorées.

RMI, Allocations diverses, il existe en France de nombreux dispositifs d'aide aux personnes en difficulté. Mais beaucoup n'y ont pas recours par manque d'informations ou craintes de tracasseries administratives. Et la pauvreté s'enracine.

Les adversaires de l'Euro ne voient en lui qu'une contrainte pour les Etats. Pourtant, une politique monétaire unique est nécessaire pour regagner une image de manoeuvre face aux marchés financiers. Mais elle ne sera pas suffisante.

Le taux de change de l'Euro face au dollar ou au yen est un enjeux. Ni fort ni faible, ni même stable et encore moins laissé à la discrétion des marchés financiers, l'Euro doit être géré par les autorités européennes (chronologie du passage à l'euro).

La révolution informationnelle ne conduit pas au chômage de masse: la réduction du temps de travail et le développement de l'économie sociale constituent les réponses adaptées.

Les ultralibéraux ne cessent de croire qu'une réelle économie de marché reste encore à inventer. Il s'agit pourtant d'une impasse théorique. Démonstration par la théorie des Jeux.

Entre les textes votés par le parlement et leur mise en oeuvre, il existe des différences de taille. Avec Bercy dans le rôle du grand manitou du budget (bibliographie).