Contenu du sommaire
Revue | Alternatives Economiques |
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Numéro | no 157, mars 1998 |
- Kyoto : le choc du long terme - Dessus B. p. 9
- Le système bancaire français au milieu du gué - Moussy P. p. 13
- Le casino mondial a besoin d'un croupier - Chavagneux C. p. 14
- Les dessous de la négociation Corée-FMI - Domptin C. p. 19 Comme le montre l'exemple de la Corée du Sud en décembre 1997, la signature d'un programme d'ajustement avec le Fonds monétaire international donne lieu à des négociations serrées.
- 35 heures : le succès se jouera dans les entreprises - Duval G. p. 20-23 Pour créer de nombreux emplois, le passage aux 35 heures ne doit pas freiner l'investissement des entreprises. Comme les salaires ne peuvent pas diminuer il faut négocier l'organisation du travail.
- Un peu de sel dans le tissu social - Trouvelot S. p. 24-27 Trois membres d'un système d'échange local (SEL) viennent d'être condamnés pour travail clandestin. Un comble pour les adhérents de ces réseaux locaux de solidarité qui permettent notamment aux chômeurs et aux exclus d'accéder à des biens et à des services auxquels ils ne pourraient prétendre autrement.
- Quelle place pour l'enseignement économique et social au lycée ? - Frémeaux P. p. 28-31 Certains propos du ministre de l'éducation nationale ont pu laisser penser que l'enseignement des sciences économiques et sociales au lycée serait remis en cause. Un paradoxe à l'heure où les questions économiques et sociales sont au coeur du débat public.
- Faut-il forcer les pauvres à travailler ? - Yerochewski C. p. 32-39
- Europe : la dérive américaine - Yerochewski C. p. 34-38 L'idée d'utiliser l'argent du chômage pour financer des stages ou subventionner l'emploi au lieu de la redistribuer est séduisante mais elle conduit à imposer un sous-emploi en échange d'un sous-salaire. Les Etats-Unis appelle cela le workfare.
- Trois façons de réduire les allocations - Yerochewski C., Chouraqui N. p. 38-39 Pour réduire les allocations sociales, les Pays Bas activent leur revenu minimum, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne contraignent leurs pauvres à travailler. Dans tous les cas l'exclusion est renforcée.
- Flexibilité : le consommateur a bon dos - Devillechabrolle V. p. 40-43 Au nom de la concurrence et des exigences des consommateurs, les entreprises imposent à leurs salariés des rythmes de travail de plus en plus atypiques ou irréguliers. Mais les clients n'en tirent pas pour autant une satisfaction proportionnelle aux sacrifices imposés aux personnels.
- Haïti, une île à la dérive - Wargny C. p. 44-48 Avec une crise politique qui perdure, des infrastructures en piteux état et 85% de la population en dessous du seuil de la pauvreté, Haïti est l'économie la moins développée d'Amérique.
- Quand l'or perd de son éclat - Wrona N. p. 49-53 Histoire d'une disgrâce: le roi des métaux n'a plus de rôle monétaire, le recul de l'inflation n'en fait plus une valeur refuge et son prix ne cesse de baisser sur le marché.
- Les 3 Suisses passent au vert - Duval G. p. 54-57 Les 3 Suisses se sont engagés dans la voie de l'action pour l'environnement, avec des succès malgré de multiples obstacles. Il reste beaucoup d'efforts à faire, côté produits notamment.
- Horace Finaly, le banquier du Front populaire - Vindt G. p. 58-59 Loin d'adhérer à la haine de classe qui caractérisait la bourgeoisie française des années 30, Horace Finaly, directeur de Paribas était un proche de Léon Blum et du centre gauche. Il a mis le "pouvoir de l'argent" au service de la modernisation de l'économie et des rapports sociaux.
- Le mythe de l'économiquement correct - Généreux J. p. 60-61 Il ne faut pas se laisser impressionner par les leçons d'économie des responsables politiques: l'appel au bon sens économique est souvent dénué de fondement économique...
- "Le travail perd sa centralité dans la vie des gens" - Gorz A. p. 62-65 Le volume de l'emploi se rétracte, le travail devient précaire et intermittent. A la société salariale doit se succéder une société de la multiactivité, où produire n'est pas le but dominant et où la discontinuité du travail n'entraîne ni précarité ni insécurité.
- L'excédent commercial est-il un signe de bonne santé? - Trouvelot S. p. 66-69 L'excédent commercial français a battu en 1997 un nouveau record historique. La compétitivité des entreprises se confirme mais aussi la faiblesse de l'investissement et de la croissance que reflète le modeste niveau des importations.
- Ne coulons pas avec le Titanic asiatique - Clerc D. p. 82