Contenu du sommaire
Revue | Alternatives Economiques |
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Numéro | no 166, janvier 1999 |
- Les minimas sociaux, c'est capital - p. 6-7
- Le plus dur est-il derrière nous? - Adda J. p. 16-18 Si le processus de stabilisation financière est bien engagé, la situation politique et sociale laisse toujours craindre le pire, même si, dans certain pays, les taux d'intérêt ont baissé, faisant revenir la confiance sur les marchés financiers.
- Quand les dinosaures s'adaptent - Sohlberg P. p. 19-21 E.D.F., monopole public de production d'électricité, va devoir se transformer en un géant mondial dans le domaine de l'énergie et des services collectifs, internationalisant son activité et s'adaptant dans le même temps aux nouveaux besoins de la société française. Un projet de loi assure une libéralisation à minima qui limite les risques pour l'entreprise mais bride sa liberté d'action.
- Sous-alimentation : la sonnette d'alarme - Trouvelot S. p. 22-23 Les conditions climatiques désastreuses, la persistance des conflits, la difficulté d'accès à l'alimentation d'une partie des populations et la crise financière asiatique ont aggravé la malnutrition chronique dans le monde et accentué les inégalités entre pays riches et pays pauvres.
- Naissance d'une monnaie - Chavagneux C. p. 24-31 La responsabilité du succès de l'euro pèse d'abord sur les gouvernements, car l'orientation de la politique économique dépendra plus d'eux que de la Banque centrale européenne, ce qui implique une capacité des pays européens à mieux coordonner leurs décisions qu'ils ne l'ont fait jusqu'à présent.
- La banque du social - Yerochewski C. p. 32-34 Pour satisfaire de multiples besoins sociaux, mieux et à meilleur coût que les services publics, la Banque d'Italie vient d'agréer la nouvelle Banca etica universale, qui va financer l'action sociale, l'animation culturelle, etc., dans des conditions de grande sécurité pour l'épargnant.
- Syndicalisme : le dégel ? - Duval G. p. 35-39 Avec les 35 heures, la réactivation des négociations sociales,pourrait hâter le réveil d'un syndicalisme éparpillé, trop souvent exclusivement protestataire et préoccupé par la recherche des faveurs des organisations patronales pour occuper les postes de pouvoir. Cela facilitera-t-il l'émergence d'un syndicalisme plus fort et plus rassemblé?
- Les poisons du Sud - Seuret F. p. 40-41 La communauté internationale tente de moraliser le commerce des pesticides dangereux, interdits au Nord, mais toujours utilisés dans le Sud. Un traité signé par soixante pays puis un autre en cours de négociation, tentent d'interdir l'utilisation de certains produits polluants, mais leur portée reste limitée.
- Le bruit, un enjeu de société - Carroué L. p. 42-43 La population de la région parisienne est particulièrement exposée aux nuisances sonores. Mais le phénomène frappe surtout les catégories sociales les plus défavorisées. Et la prise de conscience du phénomène par les pouvoirs publics est tardive et partielle.
- L'urgence de l'égalité des sexes - Maruani M. p. 44-45 La féminisation du marché du travail est réelle, mais inachevée, inaboutie, tant elle s'est faite sous le sceau de l'inégalité et de la précarité, et la place des femmes dans le monde professionnel n'est pas à la hauteur de leur poids dans la population active et de leur rôle dans le fonctionnement économique.
- Vendre du socialement correct - Duval G. p. 47
- L'ère de l'entreprise-marchandise - Duval G. p. 49
- Mariages en série chez les Majors - Clerc D.,Maurin L. p. 50-53 La baisse des prix du pétrole provoque de gigantesques fusions dans le monde déjà très concentré de l'industrie pétrolière. Il s'agit de disposer de la puissance financière pour éliminer les concurrents sur le plan mondial et de rétablir les profits en profitant des économies d'échelle.
- De la Standard Oil à Exxon-Mobil - Clerc D. p. 54-55 Rockefeller n'hésita devant aucun moyen (chantages, violences, abus de pouvoir) pour parvenir à ses fins: en 1880, la Standard Oil contrôlait 80% de l'industrie américaine du raffinage et la firme fut organisée sous forme de trust.
- Que le FMI reste à sa place - de Boissieu C. p. 57
- La redistribution en France : plus efficace qu'elle n'en a l'air - Demma C. p. 60-63 En France, la redistribution est souvent critiquée. Or, d'un point de vue économique, elle n'est pas contre-productive, ne se traduisant pas par des prélèvements plus élevés qu'ailleurs, et d'un point de vue social, elle limite les inégalités, voire les réduit. La remplacer par une allocation universelle faisant la part belle aux compagnies privées ne semble donc pas si nécessaire.
- Les limites de la flexibilité - Omnès C. p. 64-65 Dès les années 30, des patrons de la métallurgie parisienne remettent en cause la flexibilité organisée par la profession, et l'attention portée au facteur humain fait déjà la force de certaines entreprises phares de cette époque.
- Economie de marché : une construction historique - Verley P. p. 66-69 L'analyse historique des marchés de produits montre qu'ils ne furent pas naturellement donnés, mais que leur extension et leur unification en une économie de marché furent le résultat d'une construction économique, sociale, voire politique.