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Le ralentissement de l'économie mondiale inquiète les industriels et ne sera pas sans impact sur l'activité en France, même si l'économie du pays se porte mieux qu'on ne le dit souvent.

Bien que les accords sont encore peu nombreux, la dynamique de négociation des 35 heures est lancée dans les entreprises, posant de nombreux problèmes liés aux conditions de travail des cadres et des salariés.

Le projet de deuxième loi sur les 35 heures devrait être présenté en juillet 2000, après consultation des partenaires sociaux. Mais les questions en suspens sont aussi nombreuses que complexes et le Medef profite d'un certain flou pour pousser ses pions au niveau des branches professionnelles.

Les firmes occidentales tentent de mettre à profit la crise financière en Asie pour y développer leurs implantations, tandis que les entreprises locales devront mettre en oeuvre de profondes restructurations pour survivre, ce qui provoque des licenciements massifs et accroît la pauvreté.

Le secteur associatif fait preuve d'une belle vitalité en matière d'emplois, mais il reste à aborder la question fiscale et celle des statuts des associations car celle-ci sont en quête de reconnaissance, surtout les salariés de ce secteur dont la condition est souvent dominée par la précarité.

L'essor du commerce mondial du bois conduit à la déforestation progressive de la planète; et si des règles de planification sont adoptées en Europe, ce n'est pas le cas dans le reste du monde, où plane la menace de la réduction de la biodiversité, le capital nature de la planète.

Après la privatisation des chemins de fer, le gouvernement de Tony Blair est à nouveau contraint d'investir dans le rail, ce qui démontre le danger et le degré illusoire de réserver aux capitaux privés le financement à long terme des infrastructures lourdes de transport.

Le programme de crédits solidaires de la Grameen Bank se développe dans les zones rurales, mais si un certain enrichissement apparaît dans la population, il manque encore une véritable politique publique pour que le pays sorte du sous-développement.

Rien ne changera tant que l'opinion publique ne refusera pas massivement, radicalement et activement la misère.

L'interconnexion entre la banque et l'industrie fit longtemps la puissance de l'Allemagne. L'une et l'autre se recentrent aujourd'hui sur leur activité propre.

Sous prétexte d'impliquer les salariés dans la vie de l'entreprise, les directeurs des ressources humaines ont de plus en plus recours au théâtre, court-circuitant en fait les structures de revendications collectives efficaces.

Le développement d'une économie de services et les nouvelles caractéristiques du progrès technique rendent le chiffre de la croissance de plus en plus incertain.

Au lendemain de la Grande guerre, les gouvernements successifs de Grande-Bretagne espèraient, par une déflation volontariste et continue, restaurer la livre sterling comme principal instrument monétaire international.

L'article remet en cause l'analyse d'Alain Peyrefitte qui, sous le couvert d'une comparaison entre le protestantisme et le capitalisme, défend l'idée de confiance, masque poli pour un libéralisme sans état d'âme.