Contenu du sommaire
Revue | Alternatives Economiques |
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Numéro | no 176, décembre 1999 |
- Le plein-emploi est-il pour demain ? - Maurin L. p. 6-7 Malgré la baisse actuelle du nombre de chômeurs, due à la croissance retrouvée, les statistiques ne doivent pas faire illusion: le plein-emploi n'est ni garanti ni synonyme de "bonheur économique".
- Une redistribution en trompe-l'oeil - Clerc D. p. 6-7 En France la redistribution privilégie l'aide aux ménages qui ont le plus d'enfants, quels que soient leurs revenus, au détriment de l'aspect purement redistributif.
- De la trappe à chômage à la trappe à pauvreté - Yerochewski C. p. 8 Ce développement des emplois précaires ou à temps partiel a créé, en France comme aux Etats-Unis, une couche de travailleurs pauvres. Leurs revenus moyens sont inférieurs à ceux obtenus grâce aux transferts sociaux.
- La guerre des télécoms. La Chine dans l'OMC. LA hausse du Smic américain - Collectif p. 8
- L'intéressement, un piège? - Clerc D. p. 9 L'intéressement a quarante ans et jouit d'un grand succès dans les entreprises, mais il n'est pas sûr que les salariés soient toujours gagnants.
- Le temps partiel plébiscité - Yerochewski C. p. 10-11 Permettant aux femmes d'accéder au marché du travail, le temps partiel, et plus généralement la possibilité de choisir son temps de travail, devient une nouvelle norme aux Pays-Bas.
- Pourquoi défendre le paritarisme - Frémeaux P. p. 12-15 En incitant l'Etat à reculer devant le Medef, les syndicats ont montré leur attachement à la gestion conjointe des organismes sociaux, en dépit des limites de celle-ci: car le paritarisme à la française rassemble des structures très différentes, dans leur histoire ou leur statut.
- Millenium round : un tour pour rien ? - Chavagneux C. p. 16-19 Les Américains et les Européens s'opposent sur tous les sujets du nouveau cycle de négociations commerciales internationales qui suit le Millennium Round de Seattle. La réticence des pays du Sud et la mobilisation des ONG contre la mondialisation bloquent les négociations mais pas la libéralisation.
- Le mauvais plan de la BCE - Chavagneux C. p. 20 La Banque centrale européenne a relevé son taux d'intervention provoquant ausitôt la hausse des taux d'intérêt à court terme. Cette initiative de lutte contre l'inflation, qui repose sur quatre erreurs d'analyse, se fait au détriment de la croissance et de l'emploi.
- Drogues : des dégâts par milliards - Maurin L. p. 21 La consommation de drogues coûte des milliards à la collectivité par an. Le manque de volonté politique est aggravé par l'influence du lobby de l'alcool et par les habitudes bien ancrées des consommateurs d'alcool et de tabac.
- NMPP : nos si chères messageries - Clerc D. p. 22-23 Le système coopératif de la distribution de la presse est efficace mais trop couteux face à la concurrence. La remise en cause de ce système menace la diffusion des petits et les nouveaux journaux.
- Europe rose. Comment font les autres? - p. 24-31 L'économie sociale de marché est en crise en Allemagne où les électeurs sont déçus par les mesures du gouvernement. L'Italie marquée par un contraste Nord-Sud important, est entrée dans la zone euro au prix d'une politique d'austérité qui met à l'épreuve le gouvernement de gauche. Au Royaume-Uni, le libéralisme politique se double d'un social-libéralisme qui rompt avec la tradition travailliste sans résorber les inégalités struturelles du pays.
- Allemagne. La crise de l'économie sociale de marché - Duval G. p. 26-27
- Italie. Un miracle douloureux - Guez O. p. 28-29
- Royaume-Uni. Les inégalités ont la vie dure - Frémeaux P., Guez O. p. 30-31
- Le Havre : l'emploi contre l'environnement - Subra P. p. 32-33 Le projet d'extension du port du Havre se heurte aux associations de défense de l'écosystème environnant. La croissance du trafic maritime de conteneurs est un atout économique vital qui ferait primer l'emploi sur l'environnement.
- L'auto-destruction ? - Maurin L. p. 34-37 L'augmentation du parc automobile mondial menace l'équilibre de la planète si des mesures énergétiques ne sont pas prises. Contre l'intensification de l'usage de l'auto, les initiatives sont insuffisantes et demandent plus de moyens et de volonté politique.
- Plus dure sera la chute - Duval G. p. 38-39 La Bourse américaine est surévaluée. La hausse du prix des actions pousse les entreprises à s'endetter pour racheter leurs actions. Les Américains vivent au-dessus de leurs moyens. Cette surévaluation menace l'avenir de l'économie américaine et mondiale.
- Jeux et enjeux de société - Larpin E. p. 40-42 Une nouvelle race de jeux de société basés sur la solidarité permettent de sensibiliser les joueurs aux problèmes sociaux ou environnementaux en favorisant les aspects coopératifs et pédagogiques.
- Tous initiés ? - Lorino P. p. 43
- La vague de la certification Iso - Duval G. p. 45
- Aventis : un pari franco-allemand - Aronssohn D. p. 46-49 La fusion Rhône-Poulenc-Hoechst forme désormais avec Aventis, le deuxième groupe mondial des sciences de la vie. La gestion de la nouvelle multinationale implique des compromis et des mutations difficiles, notamment en raison des suppressions d'emploi.
- L'ère des mastodontes financiers - Le Cacheux J. p. 51
- L'O.M.C. : nouveaux enjeux, nouveaux conflits - Abbas M. p. 54-57 L'O.M.C. définit les règles du commerce international et veille à leur application. Les négociations concernent les mesures aux frontières et, de plus en plus, les conditions sociales et économiques de la production des Etats à cause de la mondialisation. La légitimité de l'intervention de l'O.M.C. est un problème grandissant.
- Plaidoyer pour la troisième voie - Giddens A. p. 58-61 Le sociologue Anthony Giddens milite pour adapter les valeurs social-démocrates à la mondialisation. La "troisième voie" privilégie la flexibilité accrue du marché du travail, la réforme des systèmes de protection sociale. Cette politique passe par une réforme et une "modernisation" des gouvernements de centre-gauche.
- La fête du progrès et des nations - p. 62-63
- Robert Mundell, le premier théoricien de l'euro - Clerc D. p. 64-67 Le théoricien de l'euro, Robert Mundell croit à l'équilibre par le marché avec l'intervention de la puissance publique. Partisan des changes flottants et d'une libération de la politique monétaire, il a reçu le prix Nobel d'économie en 1999.
- En avant, marché ! - Clerc D. p. 82