Articles indexés

-La dimension territoriale du conflit. -Conflit local ou guerre régionale? -Vers un conflit régional généralisé? -Un territoire en suspens sur la crête Congo-Nil.

-La mise en place du système des migrations nigérianes vers le Cameroun anglophone: des origines à l'indépendance. -La consolidation du système des migrations nigérianes: des dépendances jusqu'à nos jours. -Les Nigérians du Cameroun: boucs émissaires idéaux?

-Evolution divergente. -L'illusion du parti unique. -La rébellion. -La fin du chef charismatique. -Les années terribles. -Hissène Habré. -La démocratie en marche.

-Les conflits ethniques au Kenya: un état des lieux. -Une idéologie xénophobe. -Stratégies électorales et foncières.

A la suite de l'appel lancé le 3 décembre 1995 par l'abbé Diamacoune, chef de la rébellion séparatiste, les armes se sont tues en Casamance, pour la troisième fois en 5 ans. Mais la perspective de négociations s'éloigne, faisant craindre une reprise d'un conflit qui ensanglante depuis quatorze ans le Sud-Ouest du Sénégal.

Depuis les élections d'avril 1994, qui ont vu l'arrivée au pouvoir de Nelson Mandela, le KwaZulu-Natal est la dernière province d'Afrique du Sud à connaître un niveau de violence politique susceptible de déstabiliser l'ensemble du pays.

Les régions septentrionnales du Mali et du Niger ont été, à partir des années quatre-vingt-dix, le siège de rébellions armées animées par des groupes minoritaires arabes et touaregs pour ce qui concerne le Mali, et exclusivement touaregs au Niger jusqu'en 1995. Ces rébellions apparaissent dans des contextes de grandes tensions sociales et politiques au Mali, et de démocratisation au Niger.

L'objet de cette étude porte essentiellement sur la violence des jeunes qui ont été les principaux acteurs dans les revendications démocratiques pour en saisir les ressorts qui la sous-tendent et l'organisent ainsi que les fonctions sociopolitiques qu'elle semble remplir au sein de la société togolaise.

-Le rôle des phénomènes démographiques dans la génèse des conflits. -Les effets démographiques des conflits. -L'après-conflit.

De nos jours, les enfants ne sont plus seulement les victimes des conflits: on les y implique de force comme acteurs, otages ou enfants soldats. Les sociétés africaines utilisent des trésors de sagesse et de savoir-faire psychosocial pour effacer un tel passé une fois la paix revenue. Exemple du Mozambique.

Rien ne semblait prédisposer Bujumbura à sombrer dans la violence. La ville se caractérise en effet par sa taille modeste et sa faible croissance démographique. La fonction dominante était essentiellement celle de centre administratif, commercial et industriel d'un pays presque exclusivement agricole.

Les chefs de guerre présentés ici n'ont guère à voir les uns avec les autres: origines sociales diverses, religions variées, formation initiale touchant à différents domaines. Enfin l'axe principal de division est la guerre elle-même, selon qu'elle est une fin ou un moyen.

L'analyse critique du discours de l'afro-pessimisme met en lumière des emprunts aux perceptions coloniales de l'Afrique comme espace de sauvagerie condamné au surplace historique.

L'O.U.A. est actuellement en mutation. Un processus de révision des principes et méthodes de règlement des conflits, qui doit donner à l'organisation davantage d'efficacité est en cours. Mais cet objectif ne peut être atteint que si les états membres adhèrent à cette évolution. La stabilité des Etats du continent est en jeu, et l'on doit espérer que la sagesse l'emportera.

Quelles sont les raisons qui ont poussé la société internationale au sens large à s'intéresser à l'Afrique du Sud (plus qu'à d'autres régimes non respectueux des droits de l'homme), d'abord dans un esprit de confrontation, puis plus récemment, de coopération?

-Le droit international, un cadre inadapté au règlement des conflits contemporains. -La compassion aux sources de l'humanitaire et en dehors des catégories juridiques. -L'évolution vers des opérations militaro-humanitaires.

-L'élaboration d'un modèle spécifique. -Un modèle en crise. -Le régime du général Abacha.

-La Constitution, enjeu des crises politiques. -La juridicisation des débats politiques. -Le règlement judiciaire des conflits politiques. -"La Constitution plus efficace que le putsch"?