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L'un des meilleurs spécialistes occidentaux du terrorisme décrit les pièges dans lesquels tombent trop souvent les journalistes, et invite ceux-ci à rechercher, pour ne pas en etre les complices involontaires,la logique d'un des phénomènes majeurs de notre fin de siècle.

A l'ère de la communication immatérielle, la presse écrite conserve toutes ses chances. A condition d'accepter de profonds changements techniques et de miser sur la qualité de son contenu informatif.

Lancé en 1982 par Gannett (5ème groupe multimédia aux Etats-Unis) "U.S.A. Today" a inventé une presse quotidienne nationale d'information générale. Un journalisme positif visant l'Amérique profonde et accompagnant la vague de fierté et de patriotisme "reaganiens". Un pari technologique et commercial aussi.

De Bangkok à Singapour, la presse écrite se développe au meme rythme que l'éducation et la politisation des populations. Mais "le 4ème pouvoir", en Asie du Sud-Est, est encore soumis à bien des pressions, des controles, voire à la main-mise pure et simple de certains gouvernements qui, de plus en plus, en redoutent l'impact.

Le hasard a voulu que se déroule à Blagnac, près de Toulouse, la 1ère expérience municipale autonome en matière de télématique. Un 1er bilan de cette entreprise permet de mettre en lumière les relations complexes entre le monde associatif et le pouvoir local.

Série d'articles sur le problème du service public dans le secteur de la communication, l'organisation du secteur privé, l'exemple italien, la déréglementation des télécommunications.

En France, plus qu'ailleurs, les rapports entre l'Etat et les médias reposent sur une suspicion réciproque. A force de mysthifier l'information, coeur de la démocratie, on a fait de la presse puis de l'audiovisuel et des technologies médiatiques, une activité "pas comme les autres". Or, le role de l'Etat démocratique est avant tout de garantir la liberté de communication.

Pour le n°2 du Parti Républicain, il est vain de vouloir concilier la logique dirigiste et la logique libérale. Mais la liberté n'est pas l'anarchie, et le nécessaire désengagement de l'Etat du domaine de la communication implique le respect des règles de la concurrence.

2 logiques s'affrontent, selon les communistes: celle de la rentabilité de la communication considérée comme un marché, dont la conséquence est la dérèglementation et la dépendance technologique et culturelle; et celle du service public, répondant aux besoins et aspirations de tous. Mais le service public lui-meme doit etre rénové et désétatisé.

Pour le conseiller de Jacques Chirac, le bilan de l'après-81 est négatif et son passif pèsera lourd lorsqu'il s'agira, demain, de réduire le rôle de l'Etat et des pouvoirs politiques locaux sur la communication. Mais décharger ce secteur des contraintes qui l'asphyxient ne veut pas dire pour autant le soumettre à la loi de la jungle du libre marché.

Selon le porte-parole du P.S., l'avenir est à une société d'économie mixte de l'audiovisuel. Le role de l'Etat doit etre d'organiser la compétition entre le service public garant de l'intéret général et les initiatives privées (encouragés par des mesures d'incitation).

Selon la loi, "la communication audiovisuelle est libre". Mais la réglementation qui conditionne l'exercice de ce droit suscite nombre d'interrogations pour l'avenir, notamment sur le degré d'autonomie du service public par rapport à l'Etat et sur le role de celui-ci face à l'extension de l'initiative privée.

En l'absence d'une réglementation de l'ensemble du système audiovisuel, c'est-à-dire à une "a-réglementation" qu'on a assisté en Italie depuis 10 ans. Aujourd'hui un certain équilibre se dessine entre le public, symbolisé par la RAI, et le privé, incarné par Berlusconi.

Dérégulation inventée aux Etats-Unis, simulée en Grande-Bretagne, négociée au Japon: si les 3 moteurs de la dérégulation sont partout les memes, le rythme, les modalités et en définitive les résultats du processus dépendent étroitement des caractéristiques nationales.