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Revue | Problèmes économiques |
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Numéro | no 2565-2566, 22-29 avril 1998 |
Sélection d'articles
- La sécurité sociale: une charge trop lourde? - p. 102-103 En 1950, deux critiques étaient faites à la sécurité sociale: celle de diminuer l'esprit d'épargne en France et celle de faire ployer l'économie française sous une charge trop lourde.
- L'horreur technologique? - Parienty A.,Combemale P. p. 78-79 Les destructions d'emploi générées par le progrès technique l'emportent-elles sur les créations d'emploi? La révolution technologique contemporaine nous fait-elle basculer dans un monde nouveau ?
- Problèmes d'hier et interrogations d'aujourd'hui - collectif p. 4-7 Après l'examen de la situation économique en 1948 (année de naissance de la revue Problèmes Economiques), l'article s'intéresse aux interrogations d'aujourd'hui en ce qui concerne l'Etat, les inégalités, la croissance économique, la mondialisation, l'inflation, le chômage, l'entreprise et les marchés financiers.
- Richesse et pauvreté des nations - Cohen D. p. 8-9 En quoi réside la richesse des nations? Les quatre dragons, Hong Kong, Singapour, la Corée et Taïwan sont-ils des nations riche? L'industrialisation du Sud entraînera-t-elle une désindustrialisation partielle du Nord?
- Capitalisme et économie de marché - Solow R.M. p. 10-14 Dans cet entretien, il est question du capitalisme et des inégalités qu'il est susceptible d'engendrer, de la croissance économique et de sa compatibilité avec l'environnement et enfin du rôle de l'Etat dans l'économie de marché.
- L'héritage socialiste - Kornai J. p. 12-13 Comment s'est déroulée la transition du système socialiste au système capitaliste? La Chine, avec sa libéralisation économique est-elle toujours socialiste? Le socialisme a-t-il engendré des comportements particuliers chez l'homme?
- La fin du développement - Guichaoua A. p. 14-15 Les pays en voie de développement ont vécu trois périodes charnières: de 1960 à 1975, c'est l'échec des politiques de transfert technologique, de 1975 à 1989, c'est l'affirmation d'un libéralisme de plus en plus agressif au niveau mondial et la réduction des fonds alloués à l'aide publique au développement, et les années 90 voient l'hégémonie des structures internationales de financement du développement.
- Les solutions économiques aux problèmes de l'environnement - p. 16-17 Les pays de l'O.C.D.E. ont réalisé des progrès notables dans leurs priorités environnementales. Toutefois, l'impact de la mondialisation sur l'environnement à l'échelle mondiale reste tout à fait incertain.
- La crise actuelle, quelle crise? - Klein G. p. 18-19 Comment définir la notion de "crise" ? Similitudes et différences de la crise actuelle avec les grandes crises du passé.
- Le libre-échange, facteur de la croissance? Un débat déjà ancien - Henner H.F. p. 24-25 -La profitabilité des échanges, -Vers une meilleure allocation des ressources, -La théorie ricardienne, -Les arguments en faveur du protectionnisme.
- Mondialisation et montée des blocs régionaux - Jacquet P. p. 26-27 -Etat-nation et mondialisation des marchés, -L'ambition universelle du système de l'après-guerre, La montée du régionalisme. (Bibliographie).
- Mondialisation et emploi - Cortes O.,Jean S. p. 28-29 -Le rôle des prix, -L'impact des échanges sur la productivité du travail, -Les tests empiriques de cet impact.
- Les turbulences de la globalisation finançière - p. 30-31 Le marché mondial du capital n'existe pas encore. Il convient par ailleurs d'en réévaluer les risques: risque que les marchés financiers soient désormais beaucoup plus volatiles et risque que les politiques macroéconomiques des gouvernements soient moins efficaces.
- L'euro sera-t-il une monnaie internationale? - Von Rexecode S. p. 32-33 -L'euro comme réserve de valeur?, -L'euro comme moyen de paiement?, -L'euro comme unité de compte? (Tableaux).
- Et les matières premières? - Cazin A. p. 34-35 On observe depuis plus de cent ans un effritement des prix relatifs des produits de base. Les raisons de la baisse des prix sont le progrès technique qui a accru la productivité et la rupture importante liée à la demande. D'autres éléments interfèrent dans la fixation d'un prix: Les politiques commerciales des états producteurs ou consommateurs.
- L'illusion d'une monnaie européenne - p. 38 En 1948, la création d'une monnaie européenne constituait pour certains l'abandon de la souveraineté économique et financière des Etats. En tout cas, la maîtrise de l'inflation restait un préalable indispensable.
- La fin de l'inflation? - Jean Heuser U.,Schumacher O. p. 40-41 La baisse de certains prix n'équivaut absolument pas à une déflation comme le craignent certains en Allemagne. C'est à la lumière de la crise en Asie que la notion de déflation devrait être appréhendée.
- Taux d'intérêt et économie. Quelle relation? - Chote R. p. 42-43 La "règle de Taylor" établit une relation mécanique entre le niveau des taux d'intérêt à court terme, d'une part, et le degré d'utilisation des capacités productives et l'écart entre l'évolution des prix et l'objectif d'inflation d'autre part. Cette règle a une utilité discutable. (Bibliographie).
- La banque menacée par la désintermédiation - Verfaille G. p. 44-45 -Etendue de la désintermédiation, -Déterminants des changements qui s'opèrent dans le secteur bancaire : développements technologiques, marché unique et euro, clientèle.
- Les marchés financiers sont-ils stupides? - Maillard D. p. 46-47 Examen de quelques aberrations du marché financier.
- L'épargne est-elle un vice ou une vertu? - Clerc D. p. 48-49 L'épargne permet de financer des moyens de production supplémentaires créant des revenus supplémentaires: elle est alors moteur de croissance. L'épargne engendre une réduction des dépenses des épargnants provoquant un amoindrissement des débouchés: elle est alors un frein à la croissance.
- La politique monétaire. Nouvelles dimensions européenne et nationale - Pfister C.,Cousseran O. p. 50-51 Le S.E.B.C. (Système européen de banques centrales) devrait disposer de trois grandes catégories d'instruments : les opérations d'Open Market, les facilités permanentes et les réserves obligatoires. (Schéma).
- Mais alors, à quoi sert la Bourse? - Fontaine J. p. 54 En 1970, l'économie ne va pas mal et la Bourse ne va pas bien. C'est l'occasion de remettre en cause l'utilité de cette dernière, même si l'on voit mal comment l'économie libérale pourrait se passer d'un marché de capitaux.
- L'entreprise dans la théorie économique - Demsetz H. p. 56-57 -L'existence et l'importance des entreprises, -Les apports des différentes théories.
- Organisation de la production et organisation du travail - Mercure D. p. 58-59 Il existe quatre formes de flexibilité: la flexibilité financière, la flexibilité technique, la flexibilité fonctionnelle et la flexibilité numérique. Plusieurs thèses remettent en cause le mode de production fordiste.
- Entrepreneurs et/ou dirigeants - Derhy A. p. 60-61 -Les conflits d'intérêts actionnaires-gestionnaires, -Principe de gouvernement d'entreprise, -Vers une redéfinition de la nature conflit actionnaires-gestionnaires.
- Les leçons des modèles de management - Padioleau J.G. p. 62-63 Quelles sont les bonnes raisons susceptibles de rendre intelligibles l'audience et la prospérité de l'industrie managériale ? (Schémas).
- Progrès technique, productivité et changements structurels - p. 64-65 -L'émergence d'une économie fondée sur le savoir, -L'évolution générale de la croissance et de la productivité, -La diffusion de la technologie.
- Les nouvelles formes de la consommation - Hetzel P. p. 66-67 Les maîtres mots permettant de décrire certains des comportements actuels des consommateurs sont: éclectisme et hédonisme. Ces deux termes sont partiellement source d'imprévisibilité pour les analystes de la consommation.
- La concurrence déloyale ennemie de l'emploi - p. 70 La position des milieux industriels et des syndicats américains face à la concurrence étrangère en 1961.
- Le chômage: disfonctionnement du marché du travail ou mode de régulation du système économique? - Clerc D. p. 72-73 C'est dans le triangle complexe de la population active, de la croissance économique et de la productivité que s'est développé le chômage de masse auquel notre société est confrontée.
- Les salaires ou l'emploi - Cohen D. p. 74-75 -L'approche européenne de la fiscalité, -Emploi, chômage et salaire, -De l'art de la négociation salariale.
- Les syndicats, frein ou facteur d'efficacité? - p. 76-77 Les syndicats peuvent avoir des effets positifs ou négatifs selon les incitations auxquelles ils sont soumis et le cadre réglementaire au sein duquel ils évoluent. Comment améliorer leur impact économique ?
- Formation et qualification, éléments du capital humain - p. 80-81 La mesure du potentiel productif du capital humain doit être l'un des points de départ de la construction d'un cadre liant le capital humain à une activité économique plus efficace et plus solide.
- La fin du travail? - Drancourt M. p. 82-83 Il faut imaginer une politique face au chômage qui intègre les évolutions techniques qui bousculent nos modes de travail et d'organisation.
- Combien de chômeurs? Une controverse récurrente - collectif p. 86-87 Articles parus dans la presse en 1966 et 1976 sur la querelle de l'évaluation du nombre de chômeurs en France.
- Les inégalités sont-elles injustes et inefficaces? - Van Parijs P. p. 88-89 Il existe trois conceptions de la justice inégalitaire : celle fondée sur le mérite, celle dite "historique" et celle purement agrégative de la justice. Une alternative à ces conceptions accorderait un statut privilégié à l'égalité substantive. (Bibliographie).
- L'ascenseur social est-il en panne? - Goux D.,Marin E. p. 90-91 -Origines et destinée sociales, -Patrons et ouvriers: la force de l'inertie sociale. (Tableaux & Bibliographie).
- Passé et avenir de l'Etat-providence - Olivennes D. p. 92-93 Quelles sont les causes de la crise de l'Etat-providence? Quelles en sont les conséquences? Ces dernières modifieront-elles notre contrat social?
- Fiscalité et solidarité - p. 94-95 Vue d'ensemble sur le taux de pression sociale en France et sur l'augmentation du poids relatif des cotisations. (Tableaux).
- Une citoyenneté sociale? - Hassenteufel P. p. 96-97 L'Etat-providence avait ses exclus qui peuvent désormais bénéficier d'un revenu minimum, condition d'une insertion sociale. Mais, cette insertion ne suffit pas pour accéder à une réelle citoyenneté.
- La pauvreté peut-elle disparaître? - p. 98-99 Les progrès sont indéniables mais la misère est encore très répandue. Présentation des périodes d'émancipation vis-à-vis de la pauvreté humaine et des grands indicateurs utilisés par le P.N.U.D.
- Défaillances du marché et défaillances de l'Etat - Levy B. p. 104-105 -Droits de propriété, -Information et coordination, -Réglementation, -Politique industrielle.
- Nationalisations et privatisations depuis 50 ans - Chabanas N.,Vergeau E. p. 106-107 -Les nationalisations de l'après-guerre: reconstruction et modernisation de l'économie nationale, -Les nationalisations de 1982: un choix stratégique, -Les privatisations de 1986: la vague libérale, -Les privatisations de 1993: reprise du mouvement de 1986. (Graphique).
- Etat, nation, territoire: la recomposition - Guigou J.L. p. 108-109 -Quelques définitions: Etat, nation, territoire, -De la convergence à la divergence entre Etat-nation et territoire: les Etats s'affaiblissent, les nations politiques se disloquent, les territoires historiques sont à leur tour menacés.
- L'Etat a-t-il encore les moyens de mener une politique économique conjonctuelle? - Cohen E. p. 110-111 Ce que désigne "la contrainte économique", c'est l'incapacité de nos démocraties à débattre des choix politiques fondamentaux et d'en tirer les conséquences.
- La dette publique est-elle soutenable? - Creel J.,Sterdyniak H. p. 112-113 -Stabilité de la dette publique, solvabilité et soutenabilité, -Les problèmes méthodologiques, -Soutenabilité de la dette et politique budgétaire conjoncturelle. (Bibliographie).
- Services publics: question d'avenir? - Quin C. p. 114-115 Quelques traits marquants résument les évolutions observées pour les interventions publiques en matière de services publics (ou de services d'intérêts général) dans l'Union Européenne. (Tableaux).
- Les vertus du déficit budgétaire - Chabard D. p. 118 Cet article de 1969 décrit le rôle du déficit budgétaire et apprécie l'effet du budget sur la demande globale.
- Où en est la pensée économique? - Lacoste O. p. 120-121 L'économie, en tant que discipline, a-t-elle démérité par son irréalisme?
- Qui est l'homo oeconomicus? - Allemand S. p. 122-123 L'homo oeconomicus est une représentation simplifiée des individus que les économistes ont conçu pour mieux en étudier les comportements rationnels.
- Statut et rôle des nouveautés dans la recherche économique: une application à la macroéconomie - Boyer R. p. 124-125 -Toutes les nouveautés ne se valent pas, -Nouveauté et critère de scientificité.
- La science économique souffre-t-elle d'une formalisation excessive? - collectif p. 126-127 -Les deux méthodologies de la science économique, -La modélisation.
- Les provisions économiques sont-elles fiables? - Kay J. p. 128-129 Les prévisionnistes disent tous plus ou moins la même chose au même moment. Et presque toujours, leurs prévisions se révèlent inexactes La faiblesse fondamentale de la méthode suivie par les prévisionnistes est qu'elle ignore les transformations structurelles de l'économie.
- Quel rôle pour les économistes? - Petit M. p. 130-131 -Les déterminants des politiques économiques, -Le volet agricole de l'Uruguay Round: un exemple
- L'utilisation des statistiques et des mathématiques en économie - Leontief W. p. 134 Le développement de modèles mathématiques plus complexes et plus puissants rapproche de plus en plus l'économie des sciences exactes.