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La création artistique cache-t-elle des motivations économiques? Les oeuvres d'art sont-elles des biens comme les autres? Leur vente tient-elle du placement financier ou uniquement de l'achat de collectionneur? Le marché de l'art est-il efficient? C'est à ces questions que l'article tente de répondre.

Les maisons de ventes aux enchères dépendent largement pour leur résultat de l'environnement économique. Depuis la récession de 1990, le marché de l'art augmentait lentement mais régulièrement. Les crises financières de 1997 et 1998 ont provoqué un coup d'arrêt de la tendance, et l'année 1999 a été plutôt difficile.

Si de véritables professionnels assurent un prestige international à la photographie, on lui reconnaît également son caractère d'art populaire. Pratiquée par un large public, créant donc aussi un marché à part entière, la photographie attire également un grand nombre de personnes dans les musées et galeries.

Depuis 1945, on assiste à un processus de fragmentation au sein du monde des comédiens professionnels qui remet en cause le statut d'intermittent. L'article en cherche la raison et se demande en quoi les principes de gestion de la précarité chez les comédiens peuvent être généralisés.

Le monde des arts de la piste est confronté à des difficultés économiques croissantes, qui conduisent à de nombreuses dérives et menacent sa cohésion. L'article montre comment le cirque a surmonté la crise des années 70 et se demande quelle est la situation économique et sociale de ce secteur d'activité.

Si une compagnie comme Royal de Luxe est aujourd'hui très connue elle reste une exception dans un univers où domine la précarité. Quelles sont les logiques qui caractérisent les choix artistiques et les pratiques économiques de production et de diffusion des services? Comment se structure et se développe aujourd'hui la profession?

Depuis 1992, début de la construction en France des salles multiplexes, la fréquentation est en hausse, mais la production nationale ne profite guère de ce phénomène: les films français continuent même à perdre des parts de marché face aux productions hollywoodiennes.

Aux Etats-Unis, les grands groupes de l'industrie cinématographique produisent chaque année de plus en plus de films. Ces studios voient leurs marges se dégrader inexorablement. Quelles sont les conséquences à terme de cette stratégie? Comment vont évoluer les investissements cinématographiques à Hollywood?