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Revue | Problèmes économiques |
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Numéro | no 2625, 21 juillet 1999 |
Sélection d'articles
- Culte, prière et maximisation: quand la religion devient économique - Iannaccone L. p. 1-8 Le sentiment religieux n'échappe pas à l'analyse économique. Il existe bien un marché du religieux sur lequel les demandeurs arbitrent entre les différents cultes offerts afin de maximiser leur utilité terrestre et post-mortem. Parallèlement, recherche du profit et concurrence sont le quotidien des religions?
- Economie et histoire: si loin, si proches - Schirmer S. p. 8-13 Nourrie de l'ambition de devenir une science dure, la science économique contemporaine est devenue ahistorique bien qu'elle ait le comportement humain comme objet d'étude. L'économiste privilégie les lois générales, tandis que l'historien étudie les faits passés complexes mais il y a une interdépendance entre théorie et faits. L'approche historique devrait enrichir l'analyse économique.
- Analyse économique de l'expertise - Fagart M.C.,Picard P. p. 13-18 La procédure de vérification de l'expert en assurance ne va pas sans poser des problèmes auxquels la théorie économique de l'information et des contrats peut apporter des réponses. Sont abordés les problèmes de la rémunération de l'expert, le risque moral inhérent à la relation assureur/expert, les risques de falsification des documents par l'assuré et de collusion avec l'expert.
- Le prix du risque - Becker G. p. 18-19 S'il existe des investissements de rêve -rendement exceptionnel et risque zéro-, ils sont rares. Certains pensent pouvoir faire beaucoup mieux que les autres investisseurs, et ce à chaque période. C'est ce qu'a cru, à ses dépends le fonds spéculatif LJCM (Long-Term Capital Management). N'y aurait-il donc pas moyen de battre les marchés en toute sécurité?
- Les modèles macroéconométriques sont-ils perfectibles? - Malinvaud E. p. 20-24 La macroéconomie appliquée a connu une histoire tumultueuse. A l'engouement de l'après-guerre des chercheurs et des hommes politiques, succéda à la fin des années soixante une période de profonde remise en cause. Ces critiques ont depuis permis aux économistes et économètres de mieux utiliser leurs modèles. De nouvelles voies de recherche sont aujourd'hui clairement tracées.
- La théorie des cycles réels ou la fin des politiques économiques? - Chatterjee S. p. 24-30 La théorie des cycles réels considère les changements de la productivité comme le facteur déterminant les fluctuations de l'économie. Les perturbations monétaires et financières ne déclencheraient donc pas les crises économiques et les politiques de stabilisation visant à la neutraliser n'auraient pas lieu d'être. Les implications de cette théorie sont-elles fondées?
- NAIRU, NAICU ou NAIRUF: comment décrire l'inflation? - Bensaid B. p. 30-32 L'économie américaine connaît depuis plusieurs années une croissance soutenue sans inflation. Les approches existantes, au premier rang desquelles celle du NAIRU (Non-acceleration inflation rate of unemployment), échouent pourtant à mesurer cette évolution des prix. Cette énigme trouve-t-elle sa réponse dans le NAIRUF (Non-accelerating inflation rate of unusued factors)?